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La BAD invite l’Afrique à une « agriculture industrialisée et non de subsistance »
Publié le samedi 6 avril 2019  |  Agence de Presse Africaine
1ère
© Autre presse par DR
1ère Assemblée Générale ordinaire du Fonds Africa 50
La 1ère Assemblée Générale ordinaire du Fonds Africa50 s’est tenue ce jeudi 21 juillet à Casablanca, au Maroc, sous la conduite du Président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Monsieur Adesina Akinwumi, en présence des représentants des pays actionnaires du Fonds.
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Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Adesina Akinwumi, a prôné vendredi à Abidjan « une agriculture industrialisée et non de subsistance » en Afrique afin de créer des emplois durables, lors d’un débat sur la technologie et l’emploi.

Ce débat qui a regroupé des dizaines de jeunes en provenance de divers pays d’Afrique intervient dans le cadre du Forum Mo Ibrahim 2019, qui se déroule du 5 au 7 avril à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

L’un des défis du continent africain demeure la révolution technologique. Selon le président de la BAD, Adesina Akinwumi, « nous devons démocratiser la technologie » en vue d’un développement soutenu dans tous les secteurs d’activités.

« En Afrique, il faut une agriculture industrialisée et non de subsistance », a déclaré M. Adesina pour qui, l’Afrique qui regorge de 65% des terres arables dans le monde, devrait davantage transformer ses matières premières en y apportant de la valeur ajoutée.

Cela, dira-t-il, a permis à la Chine de sortir 400 millions de personnes de la pauvreté en une dizaine d’année. Les pays africains devraient créer des chaînes de valeurs régionales, car le continent detient un potentiel agricole énorme qui reste à être mis en valeur.

L’industrialisation a besoin d’être impulsée par l’énergie. Dans cette optique, le groupe de la BAD soutient les États africains afin de réaliser des projets en termes de fourniture d’électricité, un maillon sans lequel les industries ne peuvent se développer.

M. Adesina a en outre appelé les décideurs, les dirigeants et les institutions financières à mettre leur capital dans des projets d’affaires des jeunes compétences en Afrique. Dans cet élan, la banque a déployé des fonds pour financer les projets des jeunes.

Dans leurs interventions, les jeunes africains, issus de différentes couches socio-professionnelles, ont évoqué la question de compétence à travers la formation et des valeurs qui permettent de bâtir un développement durable. Pour eux, la technologie est une source d’opportunités d’affaires.
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