L’équipe dirigeante de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) semble, au regard des nouvelles dispositions qu’elle ne cesse de prendre, résolue à rompre avec les méthodes archaïques de gestion de risques et de respects des normes de sécurité et de sûreté au sein de l’aviation gabonaise.
La modernisation de l’aviation civile gabonaise passe désormais de la simple phase des vœux et souhaits à une matérialisation certaine. Des actions ne cessent d’être menées par l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) pour faciliter au Gabon l’intégration des normes internationales de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). En effet, quelques semaines après l’annonce des inspections au sol des aéronefs d’exploitants aériens étrangers desservant des aéroports gabonais, l’Anac brandit la réglementation de l’aviation comme une exigence.
Selon le site internet de cette agence, trois décisions pour réglementer l’aviation au Gabon viennent d’être prises par le directeur général de l’agence, Dominique Oyinamono. Il s’agit pour la première, de la décision n°15, prise en application du document 8168 de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI), qui fixe les règles de conception des procédures de vol à vue et aux instruments.
La seconde, décision n°017 prise en application de la résolution n°2012 CA123-3 du conseil d’administration de l’ASECNA, établit la matrice d’évaluation et d’atténuation des risques dans les domaines de l’aviation civile au Gabon.
Et enfin la décision n°018 porte règlement aéronautique gabonais relatif aux services de la circulation aérienne (RAG7.2). Cette dernière détermine les exigences qui visent à empêcher les collisions entre aéronefs, que ce soit pendant la circulation sur l’aire de manœuvre, le décollage, l’atterrissage, la phase en route ou l’exécution d’un circuit d’attente à l’aérodrome de destination. Elle détermine aussi les moyens d’accélérer et de maintenir le débit ordonné de la circulation aérienne, ainsi que la diffusion des renseignements et avis nécessaires à l’exécution sûre et efficace des vols et les services d’alerte prévus pour les aéronefs en détresse.