Visant à trouver les voies et moyens pour que le Gabon devienne un grand pays d’Afrique d’ici à 2025, le colloque économique Gabon-France s’est tenu le 29 mars à Paris. À cette occasion, le ministre des Transports a confirmé le processus irréversible de la diversification économique du Gabon avec l’appui de la France.
À l’occasion du colloque économique Gabon-France, le 29 mars à Paris, le ministre des Transports a réaffirmé la volonté du Gabon de voir les opérateurs français accroître leurs investissements, certes, dans un environnement de compétitivité ouvert à de nouveaux partenaires.
«La France, qui a toujours été à nos côtés et à qui nous ne tournerons jamais le dos, en raison de la force de notre coopération économique et culturelle, ainsi que ses entreprises, a toute leur place», a déclaré Justin Ndoundangoye. Placé sous le thème «Le Gabon, un marché d’Afrique centrale en recherche de diversification», ce colloque avait pour objectif de trouver les voies et moyens pour permettre au Gabon, qui dispose des atouts et ressources nécessaires, de devenir un grand pays d’Afrique, d’ici à 2025.
Cette rencontre a permis au ministre Justin Ndoundangoye de vanter les avantages tirés des mesures fortes décidées par le président de la République, concernant l’industrialisation de certaines filières. Il s’agit du manganèse, le palmier à huile ou encore le bois, dont la transformation locale a généré plus de 17 000 emplois, plaçant désormais le pays en tête d’exportation en Afrique.
Le colloque économique Gabon-France a réuni 25 panellistes répartis sur différents thèmes : «Perspectives économiques et Doing business au Gabon», «Gabon industriel (Énergie et Mines)», «Gabon des services (Transports, Logistique et Numérique)» et «Financements de projets». Unanimement, les participants ont reconnu l’amélioration de la situation économique du Gabon en 2018. En témoigne le retour de la croissance (1,2%), dont les perspectives à moyen terme sont encourageantes (de 3 à 5%). Ce qui contraste avec le taux de 0,8% en 2017.
Par ailleurs, le ministre des Transports a salué «cette capacité de résilience qui permet aujourd’hui aux institutions financières internationales de tabler sur des projections à court terme de croissance de plus de 3,4% en 2019 et en 2020, sous l’impulsion des secteurs hors pétrole». À l’issue du colloque, Justin Ndoundangoye a reçu individuellement une vingtaine d’investisseurs dont certains sont attendus à Libreville courant avril 2019.
Toutefois, les retombées concrètes de cette rencontre sont vivement attendues. D’autant qu’elle a été assimilée à de la poudre aux yeux, par le mouvement citoyen TropCtrop, car occultant les réalités actuelles de l’économie gabonaise