Gabon : Création d’un Haut-commissariat à l’environnement

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Publié le mardi 2 avril 2019 | InfosGabon

© Autre presse par DR
Airtel Gabon dans la lutte pour la préservation de l’environnement

Libreville, Le chef de l’Etat ambitionne de reprendre en main ce secteur sensible pour assainir et améliorer le cadre de vie de ses concitoyens.

La création d’un Haut-commissariat à l’environnement et un cadre de vie fait partie des décisions importantes qui découlent du dernier Conseil des ministres présidé vendredi au palais du bord de mer par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, en personne.

Placé sous l’autorité directe du président de la République, la nouvelle institution aura pour mission de «mieux gérer et coordonner la gestion des ordures ménagères et la protection de l’environnement». Selon le communiqué final ayant sanctionné la rencontre, «il assiste le président de la République dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique en matière d’environnement et de salubrité́ publique. Il coordonne et contrôle l’action des intervenants du secteur».

La nouvelle structure sera dirigée par Yannick Sonnet Ongonwou, un Gabonais de 38 ans, ingénieur de formation, spécialiste des questions d’environnement, qui a fait ses preuves auprès du géant français Suez.

De l’avis de certains observateurs, Ali Bongo Ondimba, défenseur invétéré de la cause environnementale, veut par cet acte reprendre en main un secteur qui semble battre de l’aile. «En réalité, le président estime que les choses n’avancent pas assez vite en ce domaine. Il y a de gros problèmes en matière de collecte, de traitement et de recyclage des ordures ménagères. C’est d’ailleurs l’une des priorités des nouveaux maires qui viennent d’être installés et qui sont les premiers concernés par l’amélioration du cadre de vie de leurs administrés », commente un proche collaborateur du chef de l’Etat.

«Nous devons faire plus compte tenu du potentiel du pays et de l’enjeu, à la fois écologique et économique. Il faut complètement revoir notre modèle économique pour développer vraiment la filière verte au Gabon, qu’il s’agisse des matières premières (pétrole, mines, bois), des transports, de l’énergie, etc. A la clé, il y a des milliers d’emplois», poursuit la source.

FIN/INFOSGABON/PM/2019

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