Libreville, La présidente de l’ONG SOS AVC, Aimée Délia Bilouni Ndjaly, a organisé un séminaire de sensibilisation et d’informations, dédié aux journalistes, sur les Accidents vasculaires cérébraux (AVC), une maladie silencieuse insidieuse qui cause beaucoup de ravage au Gabon comme ailleurs.
La communication de SOS AVC organisé jeudi à Libreville avait pour but d’emmener les hommes de presse à s’approprier des causes de cette maladie pour mieux relayer l’information. Une de combattre la méconnaissance et de sauver des vies.
« Ne dit-on pas que l’union fait la force ? L’objectif de cette rencontre est d’informer et de sensibiliser les femmes et hommes de médias, car ils forment un maillon essentiel dans la lutte contre les AVC, véritable problème de santé publique, puisqu’en effet, le nombre des accidents vasculaires cérébraux croit de façon inquiétante dans notre pays », a justifié Mme Bilouni Ndjaly.
Organisée dans les locaux de l’hôtel boulevard sis à ACAE, la sensibilisation portait sur le thème : l’AVC n’est pas une fatalité. Pour développer cette thématique, trois médecins ont intervenu sur trois sous-thèmes, à savoir : « AVC :la connaissances et aptitude pratiques, filière de soins de patients en post-AVC et Les AVC en Afrique subsaharienne : mythe ou réalité ».
Le cœur du séminaire était le premier sous-thème développé par le docteur Andréa Annick Nsounda, neurologue au CHUL, portant sur « AVC : connaissances et aptitudes pratiques ».
Pour clarifier ce sous-thème, la neurologue a d’abord montré que l’AVC est une attaque brusque au cerveau causée par une artère bouché ou déchirée.
Pour reconnaitre les premiers signes et mieux agir contre cette maladie, la panéliste a tenu à préciser les principaux symptômes. Selon elle, si une personne présente une difficulté à parler, après une paralysie brusque du bras ou du visage, accompagné d’une faiblesse d’un côté du corps, cette personne présente des signes de l’AVAC et doit dans les minutes qui suivent se rendre dans un centre de santé ou elle sera immédiatement prise en charge. Au-delà des 4h30 les conséquences peuvent être graves en fonction du type d’AVC.
Les principaux facteurs qui peuvent nous conduire à faire l’AVC sont : l’hypertension artérielle, le diabète, la consommation du tabagisme, de l’alcool, les drogues, les excès d’huile, de sel, le manque de sport, et la sédentarité.
Pour éviter les AVC, elle a recommandé de faire vérifier notre tension et notre pouls régulièrement, pratiquer le sport régulièrement, adopter une alimentation équilibrée et pauvre en sel.