Pour cette école basée dans le Haut-Ogooué, fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat et la Comilog (la filiale gabonaise du minier français Eramet), c’est une remarquable performance. Au Gabon, son modèle est suivi de près par les autorités qui tentent de mettre en adéquation l’offre de formation avec les besoins réels sur le marché de l’emploi.
90 % des étudiants de l’Ecole des mines et de la métallurgie de Moanda (E3MG) ont trouvé un emploi dans une entreprise minière de premier plan dans l’année suivant leur sortie de l’école, ont indiqué Jean-Pierre Lavigne et Jean Valentin Leyama, respectivement directeur général par intérim et le président du conseil d’administration de cet institut de formation, l’un des plus prestigieux au Gabon.
L’école compte, dans les années à venir, poursuivre son développement, en donnant la priorité à « la transformation numérique, la maintenance industrielle, ou encore la formation en sécurité », a indiqué Jean-Pierre Lavigne.
Modèle à suivre
Même si l’E3MG présente de nombreuses spécificités, elle n’en reste pas moins un modèle à suivre pour le reste du système d’éducation et de formation au Gabon. En août dernier, une task force sur l’éducation a formulé une série de préconisations visant à garantir une meilleure adéquation entre l’offre de formation et les besoins réels sur le marché du travail. Ce qui passe par réduire au strict nécessaire le nombre de places dans certaines formations très prisées par les étudiants mais ne débouchant sur aucun emploi (les voies de garage) et, à l’inverse, augmenter le nombre de places dans celles où l’on observe d’importants besoins, actuels ou à venir, sur le marché du travail. D’où la nécessité, selon les autorités gabonaises, de développer notamment les filières techniques et l’apprentissage.
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