Une solution est en passe d’être trouvée, a indiqué le directeur général de la SEEG. Pour les usagers, durement éprouvés par le passé du temps où le réseau était opéré par le français Veolia, ce serait un soulagement.
Depuis le début du mois de mars, les coupures d’électricité ont été quasi-quotidiennes. Leur durée varie d’une trentaine de minutes dans certains quartiers à plusieurs heures dans d’autres. Des perturbations justifiées par « l’indisponibilité de certains moyens de production », a expliqué la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) dans un communiqué diffusé le 13 mars dernier.
Depuis, la socièté qui gère le réseau de distribution d’eau et d’énergie au Gabon assure que ce problème est en passe d’être résolu. La situation devrait revenir à la normale « entre le 3 et le 4 avril prochain », a affirmé Jean Pierre Lasseni Duboze, le directeur général de la SEEG.
La cause de ces délestages provient en effet d’une turbine sur le site d’Owendo à Akournam 2, où se trouve la centrale thermique de la société. Or, une opération de réparation « est en cours », indique le responsable du site. Celle-ci était prévue depuis quelques mois déjà, dans le cadre des opérations d’entretien du matériel de la SEEG, mais face à la recrudescence des délestages, les choses se sont accélérées.
Une fois la réparation de la turbine en panne effectuée, la SEEG assure que sa production devrait atteindre « plus de 9 Mégawatts » sur une puissance totale installée de 13MW. De quoi, selon ses dirigeants, en finir avec les délestages – véritable calamité du temps où Veolia était encore l’opérateur du réseau – qui pénalisent les habitants dans leur vie quotidienne comme les entreprises dans leurs activités économiques.