«30 à 40 jeunes seront sélectionnés pour intégrer le centre de formation de Lambaréné dès septembre» (Emmanuel Ogouera)

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Publié le samedi 30 mars 2019 | Agence Gabonaise de Presse

A mi-parcours du tournoi national de football minime, et alors que les deux formations de l’Estuaire (Estuaire 1 et Estuaire 2) dominent les débats dans les poules A et B, après trois levées, le président de la Ligue de football du Moyen-Ogooué, Emmanuel Ogouera, fait le point.

Agence Gabonaise de Presse : M. le président, à mi-chemin du tournoi national des minimes que vous coordonnez, comment se passe la compétition ?

Emmanuel Ogouera : «La compétition se déroule assez bien. Les matchs débutent aux heures prévues. Même si on peut regretter le fait qu’il fasse beaucoup chaud, et que la fréquence des matchs, tous les deux jours, soit un peu difficile pour les organismes d'enfants de 15 ans».

On sait que le but de la compétition est de disposer d’un vivier de joueurs à même de composer l’équipe nationale U15. Avez-vous déjà commencé à entrevoir des sélectionnés, pour ne pas dire une esquisse de ce que pourrait être la future sélection nationale minime ?

«Un panel de sélectionneurs, autour du directeur technique provincial travaille d'arrache pied toutes les journées du championnat pour dégager une équipe. Oui, effectivement, je peux affirmer qu'il y a déjà des présélectionnés. Il y a des talents. On pense que d’ici la finale (le 03 avril prochain Ndlr), nous pourrons dégager peut-être pas encore une sélection minime, mais 30 à 40 joueurs qui seront regroupés, pour intégrer le centre de formation de Lambaréné».

Justement, à quand l’ouverture de ce centre ?

«Le centre compte ouvrir ses portes au mois de septembre prochain. Dès la rentrée scolaire. Nous travaillons déjà avec la direction d’académie provinciale et un ou deux lycées de la localité pour que les enfants soient intégrés dans ces établissements quand ils arriveront».

Cela nous amène à la question de l’équipe nationale fanion qui a été dissoute tout dernièrement, en vue d’être mieux reconstruite. Cet évènement donne-t-il encore plus d’importance à un tournoi comme celui des U15 qui va dans le sens de la formation ?

«Je pense qu’en organisant un championnat national dans la catégorie U15, ça participe effectivement de la formation des talents de demain. Naturellement. A partir de ce championnat, nous pouvons dégager des talents».

Il y a certains minimes dont le gabarit pose problème, à en croire les récriminations venues du public. Un commentaire sur la question ?

«Le constat du gabarit, il est là. Mais derrière le gabarit peut aussi se cacher l’âge des joueurs. Lorsque nous avons tenu la Commission de qualification, nous n’avons pas reçu tous les dossiers. Certaines délégations sont par exemple arrivées avec 16 actes de naissances et puis au fil des rencontres, nous avons vu que des licences s’ajoutaient. Donc oui, le problème des gabarits est là. Mais en même temps, si vous regardez un joueur allemand de catégorie minime, c’est aussi un gabarit impressionnant vous savez…»

S’il y a un domaine que vous auriez souhaité améliorer pour ce tournoi, ce serait lequel ?

«Tel que le tournoi est organisé maintenant, il n’y a plus d’améliorations possibles. En revanche, si la compétition se déroulait pendant la période des grandes vacances, nous aurions pu faire en sorte que les enfants puissent jouer tous les trois jours, et que l’heure de 14h, au cours de laquelle il fait très chaud, leur soit épargnée».

Propos recueillis par Freddy Eyogue (Envoyé spécial à Lambaréné)

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