Pour hisser la Commission nationale des droits de l’Homme du Gabon (Cndh) aux standards internationaux conformément aux principes de Paris, Bertrand Homa Moussavou, président de cette structure, demande au premier ministre d’injecter davantage de moyens dans son fonctionnement et de l’adapter aux normes internationales.
Le nouveau chantier à bâtir, portera donc non seulement sur l’augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée à cette structure, mais également sur la relecture de la loi de 1986, le redéploiement de ses membres à travers le territoire et une multiplication des secteurs représentés au sein de la Cndh.
S’agissant de la situation des droits de l’homme au Gabon, Bertrand Homa Moussavou indique que celle-ci est en perpétuel mouvement. « Comme dans tous les pays, la situation des droits de l’Homme est en pleine évolution, à la recherche de perfectibilité. Il n’y a pas un seul pays au monde où les droits de l’Homme sont statiques et considérés comme respectés d’une manière systématique.», fait-il observer. «C’est donc parmi nous, que nous allons rechercher les solutions de type pédagogique.», poursuit-il
Mais pour y parvenir, le président de la Cndh préconise des actions de sensibilisation et d’éducation des populations, non sans invoquer un changement de paradigme et de mentalité afin de comprendre que «les droits de l’Homme ne sont pas un état statique mais une structure qui a un rôle majeur dans l’évolution de notre société».