Le ministre en charge des Transports, Justin Ndoundangoye, les responsables de l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires (ARTEF) et ceux de la Société d’Exploitation du Transgabonais (SETRAG) se sont entretenus ce mercredi 27 mars à Libreville sur l’urgence des travaux de réhabilitation et d’extension du chemin de fer.
Selon le ministère des Transports, cet échange a permis à ce département ministériel de mettre à contribution 21 milliards de F CFA, issus du financement mis à disposition par l’État à travers le mécanisme de refinancement par le crédit de TVA, afin de financer, entre autres, les projets d’exploitation des mines d’Okondja et de Franceville, couplés à la hausse de production envisagée de 7 millions de tonnes par an par la Compagnie Minière de l’Ogooué (COMILOG), dans le Haut-Ogooué (Sud-Est).
La construction des voies de contournements dites "gares dynamiques", afin de faciliter les croisements de trains et la construction des voies de dédoublements à certains niveaux, notamment entre Ndjolé, Ntoum et Owendo, où sera érigée la première gare multimodale à Essassa, à près d’une trentaine de kilomètres, pour satisfaire le grand besoin généré par l’intense activité sur la Zone économique spéciale à régime privilégié de Nkok, ne sont pas en reste.
Cette rencontre a également permis d’envisager bien d’autres projets dans ledit secteur dont la création d’un chemin de fer Sub-urbain pour assurer une navette entre Owendo et Ntoum très prochaine et le projet de construction de 60 km de rail entre Franceville et Bagnaka au Congo Brazzaville pour l’évacuation du fer. Non sans évoquer la construction en cours de la voie ferroviaire au nouveau du port minéralier d’Owendo évalué à 9 milliards F CFA, grâce au partenariat entre la SETRAG et GSEZ.