À la recherche de partenaires pour asseoir la politique nationale de l’évaluation, le Gabon fait des appels de pied à plusieurs organisations internationales, dont la Banque africaine de développement (Bad).
Nouveau département dans le gouvernement Nkogue Bekale 1, l’Évaluation des politiques publiques cherche les voies et moyens pour atteindre ses objectifs. C’est dans ce sens que le ministre de l’Évaluation des politiques a sollicité l’appui de Banque africaine de développement (Bad).
En marge de la 9e conférence internationale de l’Association africaine d’évaluation (AfrEA), du 11 au 15 mars à Abidjan, Alexis Boutamba Mbina s’est entretenu avec le chef de Division Évaluation de la Bad. «Le ministre nous a présenté son département, chargé de l’évaluation et du contrôle de l’État. Il nous a demandé de partager nos expériences en termes d’évaluation, pour l’aider à appuyer et développer le travail de son ministère», a déclaré Karen Rot-Munstermann.
Selon le haut responsable de la Bad, «nous allons partager avec lui (Alexis Boutamba Mbina, ndlr), le grand réseau d’autres organisations travaillant dans ce domaine et qui pourrait apporter un appui à ce nouveau ministère, tel que le Pnud». L’évaluation vise d’abord à fournir aux pouvoirs publics des outils pour rendre leur action plus efficace.
Elle doit fournir trois types d’information : comment fonctionne la politique et quels sont ses effets ? Ses effets sont-ils à la hauteur des objectifs ? Peut-on faire mieux, et comment ? Selon les conclusions de l’évaluation, les décideurs pourront être amenés à modifier une politique, à y mettre fin ou au contraire à la généraliser.
L’on comprend mieux les préoccupations du ministre en charge du Suivi des réformes économiques et de la Planification du développement. Durant son séjour ivoirien, Alexis Boutamba Mbina a également échangé avec Kevin Chica Uruma, conseiller principal de la Bad en politiques sur l’inclusion et la croissance verte.