Libreville – Le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), Jean Boniface Assélé, devenu il y a peu, très critique contre le régime qu’il soutient pourtant, a fustigé le supposé « accord non écrit » laissé par le feu Président Omar Bongo, lequel instituerait une présidence à vie rotative au conseil municipal de Libreville des personnes issues des groupes ethniques « Fang-Omyèné ».
« Quel est cet accord caché qui fait la part belle aux Fang et Pongwet, en pleine phase de démocratie ! Mieux, nous autres, non issus de ces deux groupes ethniques, nous sommes les plus nombreux, en terme de démographie ! C’est pourquoi Eyeghé avait raison de dire que Libreville c’est pour tous ! Et je fais mien, cet engagement politico-social », a dénoncé M. Assélé dans un entretien accordé à notre confrère Mazleck-info.
Le 3 février dernier, Jean Boniface Assélé s’est porté candidat à la mairie de Libreville contre Léandre Zué, candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). Il a été copieusement battu par le choix de la majorité présidentielle (96 voix 47).
L’oncle maternel du Président Ali Bongo Ondimba, a ainsi accusé le parti au pouvoir d’avoir foulé au pied la « charte commune de la majorité présidentielle » dont son parti est un des membres. Depuis lors, il a menacé de quitter cette majorité qu’il considère comme étant une majorité de godillot.