Plus d’une semaine après le naufrage d’un bateau le 14 mars, à deux kilomètres du Port Mole de Libreville, la Marine marchande et l’Office des ports et rades du Gabon ont diligentée une enquête par le biais d’une Commission d’enquête nautique.
On en saura un peu plus sur le naufrage d’un bateau de pêche survenu le 14 mars, à deux kilomètres du Port-Môle de Libreville. La Marine marchande et l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) ont diligenté une enquête nautique, afin de déterminer les causes et les responsables de cet accident. Celle-ci est pilotée par Paul Mivinga, directeur provincial des affaires maritimes de l’Estuaire, et le capitaine René Gnambault Fayette, directeur adjoint à l’Oprag Port Mole.
Ce navire de type chalutier, long de 36 mètres, est la propriété l’Armement gabonais de pêche(AGP). Selon le directeur adjoint de l’Oprag, «suite à l’audition de Christian Even, représentant l’armateur, il ressort que le navire a coulé parce qu’il avait une voie d’eau en dessous de la coque depuis approximativement deux ans. Plutôt que de résoudre le problème, l’armateur a préféré colmater les brèches avec des soudures peu fiables. Ce qui a probablement conduit à cet accident».
Les services de la Marine marchande et ceux de l’Oprag ont effectué une mission le 22 mars afin de localiser le navire. «Le nid-de-pie du navire est situé à deux mètres de profondeur», a estimé Paul Mivinga. Un plongeur devra inspecter le bateau et déterminer l’ampleur des dommages. À la suite de cette opération, deux actions seront envisageables. Colmater la voie d’eau et renflouer le bateau ou le découper, si les dommages sont irréversibles. Pour assurer la sécurité des navigateurs, des bouées de signalisation ont été implantées dans la zone pour indiquer la présence du navire.