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Ali Bongo : Notes d’un «retour au pays natal»
Publié le dimanche 24 mars 2019  |  Gabon Review
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© Présidence par DR
Le Président de la République, S.E. Ali bongo Ondimba de retour à Libreville
Samedi 23 Mars 2019. Libreville, Gabon. Le Président de la République, S.E. Ali bongo Ondimba de retour à Libreville
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Absent du pays depuis le 24 octobre 2018, assorti de furtifs passages à Libreville, le président gabonais, en convalescence à Rabat au Maroc jusque-là, a définitivement regagné le bercail, ce 23 mars 2019. Accompagné de son épouse Sylvia, Ali Bongo Ondimba été accueilli par une foule nombreuse, massée le long de l’aéroport Léon Mba.

Quatre mois après l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime, le président Ali Bongo Ondimba a effectué son grand retour au pays, le 23 mars 2019. Comme au temps du parti unique et de ses premières années de magistère, l’aéroport Léon Mba de Libreville a été pris d’assaut par des militants de sa formation politique, le Parti démocratique gabonais (PDG), les membres des associations et des partis alliés, mais aussi par les Gabonais, de tout bord, qui voulaient, de visu, s’assurer de la présence effective du chef de l’Exécutif et particulièrement de son état de santé.

Massée le long du pavillon présidentiel de l’aéroport Léon Mba, la foule nombreuse, arrivée là depuis les premières heures de la matinée, a pu assister au retour du chef de l’Etat et de son épouse. Titubant, se soutenant avec canne dans la main gauche, Ali Bongo est apparu avec son épouse, Sylvia, accompagnés de près par le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé et des ministres de l’Intérieur et de la Défense. Sur le perron du salon d’honneur, de quelques gestes de la main, il s’est montré à la foule avant monter dans le véhicule à bord duquel il a salué en passant la population venue l’accueillir. Pas donc de bain de foule à proprement parlé.

«Gloire à Jésus ! Gloire à Dieu ! Notre président est vivant. Je l’ai vu, il est vivant !», scandait une femme d’une trentaine d’années, presqu’en transe. «On vous l’avait dit. Ya Ali est là en chair et en os. Parlez encore !», lançait, de son côté une militante du PDG. Si celles-ci sont très satisfaites du retour du chef de l’Etat, d’autres sont restés sceptiques. Ce, du fait qu’il ne soit pas descendu de l’automobile. «J’ai vu le président. Mais, je ne sais pas s’il peut tenir debout tout seul», a dit un autre jeune, arborant pourtant un t-shirt à l’image d’Ali Bongo. «J’aurai voulu qu’il vienne vers nous comme par le passé pour saluer et qu’on le voit. Mais il est resté dans la voiture», a poursuivi le même jeune homme.

Très tôt dans la matinée, de nombreuses associations, partis politiques et associations ont déployés leurs banderoles aux abords de l’aéroport Léon Mba de Libreville. Sur ces pancartes, les messages véhiculés étaient les mêmes : ils souhaitent tous un «bon retour à la maison» au président. «En votre absence, Tendance Avenir a su relayer votre message», «La mairie de Libreville vous souhaite la bienvenue chez vous», «Ya Ali, l’Ogooué Maritime toujours avec vous», «Prési, le 1er arrondissement de Moanda vous souhaite un bon retour au, pays», pouvait-on lire çà et là sur les banderole. Dans le même sens, des t-shirts, des casquettes et autres gadgets à l’effigie d’Ali Bongo ont été produits et distribués à la foule, souvent rabattue et transportée, comme pour une grosse ambiance de campagne.

Dans un 4×4 roulant très lentement sur l’esplanade du pavillon présidentiel, Ali Bongo a passé, en quelque sorte, la foule en revue, la saluant à travers la fenêtre du Mercedes-Benz Classe G. Après quoi, le cortège du chef de l’Etat s’est ébranlé en direction de son domicile à la Sablière, dans le premier arrondissement de Libreville.

Après ce grand retour, le peuple voudrait désormais véritablement voir son chef à l’œuvre pour que les doutes sur sa capacité à diriger le pays s’estompent. «Il est rentré. C’est bien ! Maintenant, je n’attends qu’une chose : qu’il se mette au travail. Qu’il travaille pour que notre pays retrouve de sa splendeur. Il y a trop de couacs ces derniers temps», a laissé entendre un sexagénaire, ancien cadre de banque.
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