La clôture de la campagne de soumission au douzième appel d’offres pour l’attribution des permis d’exploration pétrolière en eaux peu profondes et profondes, vient d’être prorogée au 30 septembre prochain.
Le cycle d’octroi de licences couvrant 34 blocs d’eaux profondes et ultra profondes, lancé en novembre 2018 et initialement prévu s’achever en avril prochain, vient d’être prorogé jusqu’au 30 septembre 2019, en perspective de la promulgation, attendue, du nouveau code des hydrocarbures en République gabonaise.
Selon Petroleum Economist, l’attente et l’impatience semblent longues pour les compagnies pétrolières internationales, qui souhaitent des éclaircissements sur la mise en œuvre effective de ce nouveau code dont les termes paraissent nettement plus favorables que ceux du précédent code des hydrocarbures promulgué en 2014.
En effet, le nouveau Code est encore loin du Parlement, tandis que le chef de l’Etat est actuellement indisponible pour des raisons de santé. C’est bien connu qu’au Gabon, peu de choses se passent dans l’industrie pétrolière locale sans l’onction du président de la République. Ce qui suscite des interrogations quant à la rapidité avec laquelle le Code des Hydrocarbures 2.0 sera effectif.
Si le ministre du Pétrole, Pascal Houangni Ambouroue semblait confiant que cela pourrait être promulgué en décembre dernier, malgré le délai serré, les représentants de l’industrie participant à la 25e Semaine africaine du pétrole, à Cape Town en 2018, n’étaient cependant pas aussi sûrs et leurs doutes ont été confirmés par la suite. Ouvrant la voie des reports de la clôture de soumission au douzième appel d’offres.
De l’avis du ministre du Pétrole, le code en attente d’approbation par le Parlement et la ratification par le président de la République, met fin aux taux d’imposition des sociétés de 35%. Les taux de redevances passeront de 13 à 7% pour le pétrole et de 5% et 2% pour le gaz. Et la part de l’État dans les bénéfices tirés du pétrole est également réduite de 55% à 50% dans les zones classiques et de 50% à 45% dans les zones des eaux peu profondes et profondes.