SociétéGabon : les 14 partis politiques signataires de la charte de la nouvelle coalition de l’opposition formée par Guy Nzouba Ndama bientôt rejoints par d’autres formations ?
Parmi les possibles – d’aucuns disent probables – nouvelles recrues figureraient l’Union Nationale de Zacharie Myboto et le Rassemblement Héritage et Modernité d’Alexandre Barro Chambrier. Des discussions sont en cours à ce sujet, indiquent différentes sources.
Ce mardi 19 mars, les présidents de 14 partis politiques ont signé la charte constitutive de la Coalition démocratique de l’opposition (CDO). Une plateforme créée à l’initiative de Guy Nzouba Ndama, le président des Démocrates, dont l’objectif est de ravir le leadership de Jean Ping au sein de l’opposition en vue de la présidentielle de 2023.
«Le Gabon est notre pays et c’est le seul que nous avons, nous n’en avons pas d’autre. Notre dénominateur commun au sein de notre coalition est l’alternance au pouvoir et la construction d’un État de droit, un État démocratique », a déclaré lors de la conférence des présidents de la CDO, M. Nzouba Ndama. « Cette plateforme est nécessaire. Tout seul, on ne peut rien, à plusieurs, nous pouvons beaucoup de choses », a-t-il ajouté.
Cette nouvelle coalition politique est, pour l’heure, composée de 14 partis politiques dont Les démocrates, l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR), le Rassemblement pour le Gabon (RPG), l’Association pour le socialisme au Gabon (APSG), le RAPID, le Front démocratique et culturel (FDC) ou encore le Front républicain pour le Gabon (FRG).
Mais des renforts de poids pourraient très bientôt venir gonfler ses rangs, comme l’ont annoncé certains médias (dont le très informé site d’information Gabonactu.com) et nous l’ont confirmé différentes sources au sein de ces formations. Il s’agit, d’une part, de l’Union nationale (UN) de Zacharie Myboto, qui tente de se relancer après son échec lors des dernières élections, et, d’autre part, du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM) dont le président, Alexandre Barro Chambrier, hésite encore sur la stratégie à suivre avant la tenue de son congrès en avril ou mai prochain. Beaucoup disent cependant qu’il pencherait désormais en faveur d’un ralliement à Guy Nzouba Ndama.
Pour l’opposition gabonaise, c’est clairement un tournant. Ses principaux leaders sont en train de tourner la page des élections malheureuses de 2016 et, avec elle, des années Jean Ping.