Déterminée à investir Jean Ping à la présidence de la République, après plus de trois ans de contestation dans les rues européennes, la diaspora gabonaise se donne rendez-vous les 22 et 23 mars pour élaborer un plan d’action pour la restauration du choix exprimé dans les urnes le 27 août 2016.
La Convention de la diaspora gabonaise (CDG) co-organise avec plusieurs autres associations établies en Europe, les 22 et 23 mars à Paris, les premières assises de la diaspora gabonaise. L’objectif de ces rencontres est de mettre en place un plan d’action pour la restauration du choix du peuple gabonais. «Après plus de 965 jours que le peuple gabonais a été trahi, il est temps de faire un bilan pour changer de méthode ou de la durcir, afin de sortir le Gabon de l’œil du cyclone», estime le président de la CDG, Bruno Ella Nguéma.
Pour les organisateurs, ces assises ne sont pas le patrimoine d’un individu ni d’un groupe, mais celui du peuple gabonais. «C’est par l’union de toutes nos forces et de nos intelligences que nous mettrons fin au PDG-Bongo pour rendre au peuple sa souveraineté. Parce que la crise politique du Gabon ne sera résolue que par la validation du choix souverain du peuple du 26 août 2016. Jean Ping avait été choisi par le peuple gabonais» affirment-ils. Les rencontres de Paris sont organisées par 11 mouvements : la Convention de la diaspora gabonaise, Conscience Gabonaise, Némésis, Collectif Gabon Anjou, Collectif des Gabonais de Perpignan, AIGLE, RG33, Mobilisation 241, Femmes d’Honneur des 9 Provinces, Eveil-toi Gabon, Mouvement Trop C’ Trop…