Gabon- Journée internationale de la Francophonie : l’unicité autour d’une langue

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Publié le mercredi 20 mars 2019 | Agence Gabonaise de Presse

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S.E.M.Abdu Razzaq Guy KAMBOGO, ambassadeur Haut Représentant de la République Gabonaise, auprès du Royaume du Maroc

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de l’Intégration régionale, de la Francophonie et des Gabonais de l’étranger, M. Abdu Razzaq Guy Kambogo, a prôné ce mardi 19 mars à Libreville, l’unicité autour de la langue française, à l'occasion de la célébration de la 49ème édition de la journée internationale de la Francophonie, sous le thème : « En français...s'il vous plait;-».

Au cours de cette cérémonie dont le thème retenu est : «En français...s'il vous plait;-», le ministre gabonais en charge de la Francophonie, Razzaq Guy Kambogo, a déclaré que la célébration de la Francophonie dans un pays comme le Gabon ne peut se concevoir sans parler de notre appartenance à une communauté qui se fonde dans la l'usage d'une langue : le français : cette langue qui a su coexister avec toutes les langues pratiquées dans notre pays est porteuse d'un message : la culture, la citoyenneté, la pluralité, la solidarité et le partage.

«Deuxième langue enseignée dans le monde, le français représente une importante valeur ajoutée sur le marché de l'emploi et, à l'heure de l'intensification des pratiques numériques et de la consommation audiovisuelle, il fait montre d'une grande vitalité sur la toile», a-t-il expliqué. Poursuivant que l’affirmation d’être francophone, est la poursuite de nos efforts afin de répondre aux causes profondes des migrations contraintes, qu'elles soient économiques, climatiques, politiques, sécuritaires ou humanitaires.

C'est enfin, «être animé d'un esprit de solidarité, de fraternité, de complémentarités, tout à la fois empreint des idées de paix, de démocratie et des droits de l'Homme et des libertés publiques dont la Déclaration de Bamako en constitue le socle le mieux approprié pour chacun de nos États et Gouvernements membres», a-t-il ajouté.

Soulignant toutefois que c'est dans cet esprit de partage des valeurs de cette langue commune, que le chef de l'État gabonais, Ali Bongo Ondimba, lors du sommet de Dakar, avait souligné les enjeux de l'enseignement du français au Gabon et en Afrique, de son bon usage et de sa promotion dans un contexte local et international marqué par l'enchevêtrement croissant des aires linguistiques, culturelles et économiques.

«L'éducation étant à la base de tout développement, la Francophonie en a fait à juste titre un des piliers de son action. C'est pourquoi cette année, les activités de célébration font également une large place à la présentation du livre : «La Francophonie en procès : quelques pièces gabonaises du dossier», et au concours de dictée destiné à cette édition aux élèves du Complexe scolaire le Guide de Nos Enfants. Ce concours qui rencontre un intérêt sans cesse croissant, constitue aujourd'hui un forum d'excellence et de saine émulation parmi les jeunes, c'est-à-dire les élites et les décideurs de la francophonie de demain», a-t-il déclaré.

La Francophonie intergouvernementale est née le 20 mars 1970 à Niamey (Niger), avec la création de l'Agence de coopération culturelle et technique, devenue depuis l’Organisation internationale de la Francophonie

Chancelle Biket Onanga

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