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Détection prénatale du handicap : Le Gabon n’y est pas encore
Publié le mardi 19 mars 2019  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
En hommage à Edith Lucie Bongo, la Fondation Horizons nouveaux accueille les 18 et 19 mars, des séminaires sur le handicap. Intervenant sur la “Diagnostic prénatal du handicap”, le Dr Ulysse Minkobame
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En hommage à Edith Lucie Bongo, la Fondation Horizons nouveaux accueille les 18 et 19 mars, des séminaires sur le handicap. Intervenant sur la “Diagnostic prénatal du handicap”, le Dr Ulysse Minkobame a indiqué qu’il y a encore au Gabon, des efforts à fournir.

Le diagnostic prénatal peut-il sauver un enfant d’un handicap sévère ? Pour le Dr Ulysse Minkobame, une prise en charge dès la grossesse peut permettre, pour certaines pathologie de rectifier le tir. Le diagnostic prénatal «est une activité que nous réalisons en continu et qui permet de détecter les anomalies du fœtus», au cours de la grossesse. Parmi ces anomalies, affirment-elle, la plus fréquente c’est la trisomie 21 qui est détectable très tôt en début de grossesse. Le problème pourrait être réglé dès cette période pour soustraire le bébé des affres que provoquent cette «affection grave et incurable».

Lors de son intervention sur le thème “Diagnostic prénatal du handicap et suivi de la grossesse”, Ulysse Minkobame, médecin au Centre hospitalier universitaire mère enfant Fondation Jeanne Ebori de Libreville, a indiqué qu’un dépistage anténatal (DAN) est efficace pour détecter les éventuelles anomalies.

Selon cette gynécologue obstétricienne, la trisomie 21 représente la principale cause génétique de retard mental et peut être à l’origine d’un handicap social important. Cependant, elle peut ne pas être une fatalité si elle est détectée à temps. Une fois l’anomalie détectée, la grossesse devrait être interrompue. Ce qui n’est pas toujours bien perçue par certaines patientes qui, bien que conscientes des risques, ont du mal à pratiquer des interruptions volontaires de grossesse (IVG), pourtant nécessaires. Enrôlées aux «barrières culturelles», elles mettent donc au monde des enfants handicapés, parfois condamné à l′isolement et à la marginalisation.

Si le dispositif en la matière existe au Gabon, elle précise néanmoins que le DAN n’est pas encore bien installé, compte tenu du «besoin de formation du personnel et du plateau technique qui doit être bien équipé». Pour effectuer ce genre de diagnostic, les prélèvements sont acheminés en Europe. Ce qui représente un coût prohibitif pour certains patient et qui conduit à la naissance des enfants handicapés. Or, «vivre avec un enfant handicapé, c’est difficile. Beaucoup ont même honte de ces enfants. Parce que pour eux, c’est une malédiction, c’est peut-être un péché», a déclaré Edwige Ngolet, présidente de l’association des parents d’élèves de la Fondation Horizons nouveaux. «Du coup, nous louons les services de la Fondation Horizons nouveaux qui permet de prendre en charge ces enfants une fois nés», a souligné Dr Ulysse Minkobame. Elle a fait un plaidoyer pour que le DAN se développe d’avantage au Gabon. Pour elle la Fondation Horizons nouveaux était l’espoir de tous les parents qui se retrouvaient avec des enfants handicapés.

Sa fermeture condamne les enfants trisomiques 21 ainsi de nombreux enfants porteurs d’un handicap d’origine génétique ou pas.
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