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La chronique de l’agitateur : bon sang ! qu’attend-t-on pour mettre la SEEG hors d’état de nuire ?
Publié le mardi 19 mars 2019  |  Gaboneco
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© Autre presse par DR
Le siège de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) à Libreville
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Trop c’est trop ! La Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) qui jouit d’un monopole dans l’exploitation, la fourniture d’eau et d’électricité, prend ses clients pour des facteurs résiduels, sinon des maboules dont elle peut se foutre à souhait.

La qualité merdique de l’offre de service est à l’image du peu de considération que cette société accorde à ses clients. Surfacturation abusive, délestages sauvages, service client minimaliste, véritable parcours du combattant pour se voir installer un compteur, arnaque tout azimut par un personnel véreux, pots de vin devenus une tradition, bref cette boite, malgré d’énormes bénéfices, a largement dépassé le seuil du tolérable dans le genre des dysfonctionnements propres à toute société de ce calibre.

Comment continuer à faire confiance aux curiosités qui se succèdent à sa tête et qui nous promettent, chacune, des améliorations de l’offre de services ? La SEEG est devenue le lieu des magouilles de toutes sortes. Des sous-traitances montées de toute pièce par des complicités internes sur fond de délit d’initiés, aggravent la situation de cette boîte qui devient comme une sorte de mammouth que chacun peu dépecer à sa guise. Telles des sangsues, chacune y va de son petit business en solo et ce sont les pauvres bougres de clients qui casquent. On nous égraine, à coups de publicité, un chapelet de bonnes mesures visant à améliorer l’offre des services. Mais les mauvaises habitudes ayant la vie dure, tout va en vrille.

Mais jusqu’à quand va continuer cette situation qui ne semble pas émouvoir les pouvoirs publics qui passent des concessions fantaisistes avec des affairistes de la pire espèce. Nous sortons de plus de vingt ans de cette concession avec les colons blancs sans qu’on ait tiré profit de cet arrangement de dupes qui a profité à la partie adverse. Et aujourd’hui on se retrouve devant les tribunaux internationaux la queue entre les fesses, abusé par certains charlatans qu’on nous a pourtant présentés comme des experts du droit des affaires.

Depuis sa création, il y a des décennies, l’amélioration de la qualité de l’offre de service n’a jamais été un souci dans l’entendement des supers patrons de la SEEG. Tant qu’elle a affaire à une clientèle captive qui ignore tout de ses droits, ils peuvent continuer à abuser d’elle sans être inquiétés. Cette société surfe en fait sur son monopole qui explique son mépris pour ses clients. Des tas de plaintes pour désagréments causés restent malheureusement sans suite ou plutôt sont passés à la broyeuse ; le fameux service des contentieux.

Il faut absolument un opérateur concurrent pour tenir en respect la SEEG. Car, aussi longtemps que cette société sera le seul maître du jeu, elle continuera dans les travers dénoncés par ses clients à qui elle fait subir une véritable torture. Ses dysfonctionnements vont de mal en pis. Déjà lorsque la SEEG était sous la coupole des colons elle n’était pas au mieux de sa forme ; pire avec le départ de ces deniers pour être remplacée par les nègres, c’est la catastrophe.

Quelle que soit la couleur des zouaves placés à la tête de la SEEG, le problème demeure entier. A croire que cette société porte en elle les germes d’une malédiction congénitale ! Faut-il sans doute liquider purement et simplement la boîte au profit d’un partenaire stratégique, pourquoi pas ?

L’Agitateur
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