Gabon : Le RHM d’Alexandre Barro Chambrier et l’UN de Zacharie Myboto pourraient rejoindre la coalition de l’opposition lancée par Guy Nzouba Ndama

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Publié le mardi 19 mars 2019 | La Libreville

© Autre presse par DR
GUY NZOUBA NDAMA (GNN) l’ancien président de l’assemblée nationale et candidat déclaré à la présidentielle 2016

La nouvelle pourrait être rendue publique « dans les tout prochains jours », selon de multiples sources. Pour Jean Ping, l’ex-candidat unique de l’opposition lors de la présidentielle de 2016, le coup est rude.

Le président du parti « Les Démocrates » l’a reconnu a demi-mot ce weekend lors de la célébration du 2ème anniversaire de sa formation. « Nous avions un accord que nous avons signé à Mouila dans le cadre de l’élection présidentielle de 2016. Cette élection est terminée. Donc, notre accord est désormais caduque. La coalition que nous avions était une coalition informelle. Nous n’avons jamais signé un quelconque document à ce sujet, en particulier stipulant le prolongement de l’existence de cette coalition au-delà de l’élection présidentielle », a expliqué M. Nzouba Ndama lors de la cérémonie.

Pour lui désormais, Jean Ping, la Coalition pour la Nouvelle République et l’union de l’opposition scellée en 2016, c’est de l’histoire ancienne. Avec ses 9 députés à l’Assemblée nationale et ses 35 maires et présidents des conseils locaux, Guy Nzouba Ndama se considère aujourd’hui comme le leader naturel de l’opposition, celui autour duquel les autres figures doivent se rassembler. D’où l’annonce de la création, la semaine dernière, de la Coalition démocratique de l’opposition (lire notre article à ce sujet).

Déjà composée de 14 partis, cette coalition pourrait, selon différentes sources concordantes et comme l’ont déjà annoncé certains médias (dont le très informé site d’information Gabonactu.com), être rejointe très bientôt par deux renforts de poids : l’Union nationale (UN) de Zacharie Myboto, qui tente de se relancer après son échec lors des dernières élections, mais aussi le Rassemblement Héritage et Modernité (RHM). Son président, Alexandre Barro Chambrier, qui hésite à lancer sa propre coalition à l’occasion du congrès du parti en avril ou mai prochain, pourrait finalement rallier Guy Nzouba Ndama.

Au final, quelle que soit l’option retenue par les uns ou les autres, à l’évidence, pour les principaux leaders de l’opposition gabonaise, la page des années Jean Ping est en passe d’être définitivement tournée.

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