L’Institut Prométhée a lancé sa série de conférences, le 15 mars à Libreville, avec «Les nouvelles routes de la soie» comme thème inaugural. A travers cette première initiative d’une longue série, le think-tank souhaite se positionner comme un outil d’aide à la décision à travers des «réflexions sur divers sujets».
En lançant sa série de conférences, le 15 mars à Libreville, l’Institut Prométhée se positionne selon ses promoteurs comme un outil d’aide à la décision. Cette association se présente, en effet, comme un think-tank dont la vocation première est l’analyse et la recherche de solutions pour l’amélioration des décisions politiques et publiques au Gabon.
«L’Institut Prométhée est un cercle de réflexion qui a pour objectif de prendre en charge les problématiques nationale, régionale ou même internationale, qui concernent notre pays et faire des recommandations aux gouvernants, notamment», a souligné le vice-président de l’Institut. «C’est un outil d’aide à la décision qui, bien qu’indépendant, permet de faire des réflexions sur divers sujets», a souligné Hughes Mbadinga.
Pour sa conférence inaugurale, le think-tank a retenu le thème «Les nouvelles routes de la soie», un gigantesque projet chinois d’infrastructures routières, ferroviaires et portuaires couvrant une centaine de pays de l’Asie en Amérique du sud et centrale, en passant par l’Afrique. «Beaucoup ne savent pas forcément ce que c’est. Mais nous sommes conscients qu’une initiative aussi importante finira par avoir un impact sur l’Afrique et, particulièrement, le Gabon. L’objectif était de réfléchir et de se demander comment le Gabon pouvait tirer profit de cette initiative», expliqué le vice-président de l’Institut Prométhée.
Deux panels ont rythmé cette thème, avec «Nouvelles routes de la soie : enjeux géostratégiques» et «L’intégration du Gabon aux nouvelles routes de la soie». «Le premier panel a fait un résumé de la trajectoire économique de la Chine, pour bien comprendre le concept des Nouvelles routes de la soie. Le second, plus économique, parlait des axes sur lesquels le Gabon peut insister pour sortir gagnant de cette coopération avec la Chine», a détaillé Hughes Mbadinga.
Des panels animés avec des échanges fructueux entre les orateurs et les participants (membres du gouvernement, dirigeants d’administration publique, opérateurs économiques et étudiants). A l’issue de cette conférence, l’Institut Prométhée a affiché son optimisme quant à la participation du Gabon aux nouvelles routes de la soie, en dépit de son «petit» poids économique.
«Le Gabon peut tirer profit de l’intégration ou la globalisation. Le plus important est d’avoir une stratégie claire, qui permet de se positionner sur nos forces. Et, c’est à partir de celles-ci que nous pouvons tirer des bienfaits pour les populations, en termes de développement économique et social. Les autorités ont commencé à le faire. Nous, notre mission est d’apporter notre expérience indépendante à travers nos compétences, issues du monde universitaire et du secteur privé», a conclu Hughes Mbadinga.