Le président des Sociaux démocrates gabonais, (SDG) Juste Loango Bouyo Méka a procédé ce samedi 16 mars à Libreville, à l’inauguration officielle du siège national de son parti. La cérémonie, qui a vu la présence des différents responsables de cette formation politique ainsi que ceux des partis amis, marque également le lancement des activités du SDG pour l’année 2019.
C’est un bâtiment de deux niveaux comportant quatorze bureaux et susceptibles d’abriter, entre autres, les services centraux du parti notamment la présidence, le secrétariat national, les commissions, les comités.
La secrétaire nationale de cette formation politique, ThècleValérie Mpiga a indiqué que l’inauguration de ce siège participe de la volonté du SDG, d’améliorer à l’avenir, les résultats obtenus lors des dernières élections législatives et locales.
«Nous avons l’ambition de constituer une force indéniable de propositions et vouloir croitre nos performances lors des échéances électorales à venir. C’est pourquoi nous avons doté notre parti de ce siège national que nous inaugurons ce jour», a-t-elle déclaré.
L’oratrice a également saisi cette occasion pour situer l’assistance sur le positionnement et la vision politique des sociaux démocrates gabonais.
«Le SDG est un parti centriste et progressiste qui a pour ambition d’apporter sur l’échiquier politique national un nouveau cadre de pensées et d’actions. Il affirme son attachement aux valeurs sociales profondes, au respect des libertés, des droits et de devoirs du citoyen ainsi que la promotion de l’excellence. Ces valeurs nous les avons synthétisées dans le triptyque cohésion- travail – équité qui constitue la devise de notre parti», a-t-elle affirmé.
«Par la cohésion, nous pensons que nous pouvons nous associer aux autres, ceux qui magnifient le Gabon d’abord et qui magnifient le vivre ensemble, en laissant de côté nos différences pour un idéal commun, le développement du Gabon. Comme nous le constatons tous, pour le regretter, notre pays souffre de l’égoïsme de ses filles et ses fils, qui hier aux affaires, exaltaient les bien faits du régime en place mais qui aujourd’hui, veulent mettre le pays en feu parce que privés de leur privilèges» a-t-elle déclaré.
«Par le travail, nous voulons encourager l’esprit de sacrifice, d’effort et de dévouement pour atteindre la croissance. Car nous croyons que notre diligence dans le travail nous donnera certainement l’avantage», a-t-elle poursuivi.
«Enfin, par l’équité, le parti des Sociaux démocrates gabonais fait promouvoir non seulement la jeunesse, le mérite et la juste redistribution des fruits de la croissance, mais aussi appelle les acteurs politiques de l’heure, au patriotisme. Car bien souvent, les acteurs politiques gabonais, utilisent leurs partis non pas comme des laboratoires pour définir les mécanismes capables d’impulser le développement du pays, mais plutôt comme des escarbots en vue d’atteindre leur ascension sociale» a-t-elle ajouté.
Le SDG, par la voix de son secrétaire national, a appelé les acteurs politiques à répondre favorablement aux préoccupations des populations, conformément à la vision politique du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
«Sur la base de la vision stratégique du chef de l’Etat, son Excellence Ali Bongo Ondimba, de faire du Gabon un pays émergent, les sociaux démocrates gabonais appelons à la mobilisation de toutes forces progressives du pays à apporter les réponses claires aux préoccupations de nos compatriotes. Ces préoccupations doivent constituer une urgence pour chaque acteur politique», a-t-elle indiqué.
«Pour notre part, des axes prioritaires d’actions clairement définis et susceptibles d’impulser le développement vont être proposées aux instances décisionnelles, en vue de leur mise en œuvre car il importe de sortir de cette zone de turbulence et de gaspillage et s’orienter résolument et rapidement vers plus de disciplines et de rigueur dans la gestion de nos ressources», a-t-elle conclu.
Crée en 2018, les Sociaux démocrates gabonais ont obtenu cinq députés, dont un groupe parlementaire, quarante-deux élus locaux, dont sept maires et trois présidents des conseils départementaux.
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