Gabon : Alexandre Barro Chambrier devrait lancer sa propre coalition de l’opposition en avril ou mai prochain

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Publié le samedi 16 mars 2019 | La Libreville

© Autre presse par DR
Alexandre Barro-Chambrier ,président du Rassemblement Héritage et modernité (RHM).

Cette initiative fait suite à l’annonce de la création cette semaine de la Coalition démocratique de l’opposition par Guy Nzouba Ndama.

Branle-bas de combat dans l’opposition gabonaise où l’on assiste actuellement à un chambardement général.

La perspective du retour définitif d’Ali Bongo au Gabon ouvre une nouvelle phase dans la vie politique du pays. Désormais, du côté de l’opposition, tous les esprits sont tournés vers la préparation de l’élection présidentielle de 2023.

Cette semaine, Guy Nzouba Ndama a annoncé la formation de sa propre coalition (lire notre article et notre éditorial).

De son côté, Jean Eyeghé Ndong, poussé par la communauté Fang (qui représente 40 % de la population), réfléchit à se porter candidat à la magistrature suprême, comme l’a révélée La Lettre du Continent dans sa dernière édition (lire notre article à ce sujet). Mais l’ex-premier ministre d’Omar Bongo (de 2006 à 2009) pourrait attendre quelques mois avant d’officialiser son ambition.

L’après-Jean Ping a commencé

En revanche, du côté du patron du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), Alexandre Barro Chambrier, on tente d’accélérer. Pris de court par l’annonce de Guy Nzouba Ndama, celui qui estime être le plus légitime pour représenter le camp de l’opposition lors de la présidentielle de 2023 est fermement décidé à ne pas se laisser distancer. D’autant que M. Chambrier a mal pris le fait que Les Démocrates soient parvenus à faire élire 12 députés contre 6 seulement pour le RHM à l’Assemblée nationale lors des élections législatives d’octobre dernier.

Profitant de l’organisation du congrès annuel de son parti en avril ou mai prochain, Alexandre Barro Chambrier devrait en profiter pour annoncer à son tour la création d’une « coalition de large rassemblement », selon les termes mêmes de son entourage.

« Les candidats les plus sérieux au sein de l’opposition ont refermé la page de la vacance présidentielle pour se concentrer sur la présidentielle de 2023. A ce jeu-là, chacun essaie de prendre l’autre de vitesse », explique un politique de l’UOB.

Qui parviendra à incarner le mieux l’opposition ? L’Histoire le dira. En attendant, une chose est sûre : l’union de l’opposition, scellée en 2016, a définitivement vécu. L’après-Jean Ping a commencé.

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