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Moanda: Mort d’un bébé dans les flammes
Publié le samedi 16 mars 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
D’importants
© Agence Gabonaise de Presse par DR
D’importants dégâts dans un incendie à Bitam
Un incendie d’une rare violence a ravagé, dans la nuit de dimanche à lundi, aux environs de 2 heures du matin, plusieurs maisons, dans la commune de Bitam, précisément au quartier Est (nord), causant d’importants dégâts matériels.
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Un bébé de 3 mois a succombé dans un incendie dans la nuit du dimanche 10 mars à Moanda, au quartier Commercial, dans la province du Haut-Ogooué (Sud-Est). Selon les témoignages des riverains, la mère, sortie ce jour pour ‘’groover’’, comme à son habitude, avait laissé le bébé endormi avec comme éclairage une bougie. Mais cette fois, le pire est arrivé.

Une jeune femme d’une vingtaine d’années a commis l’irréparable cette nuit du dimanche 10 mars dernier à Moanda. Sortie pour ‘’groover’’, cette dernière n’a pas hésité d’enfermer son enfant de 3 mois et deux autres de moins de 8 ans dans la maison, avec comme éclairage, la bougie. Mais aux environs de 2 heures du matin, un incendie s’est déclaré dans la maison. Que s’est-il passé? Plusieurs hypothèses.

Selon les riverains du lieu où s’est produit le drame, c’est grâce à un employé de la Compagnie Minière de l’Ogooué (COMILOG) qui rentrait de nuit de son lieu de travail que les enfants plus âgés qui se débattaient pour échapper aux flammes, alors que la porte était retenue par une table, ont pu s’échapper. L’odeur de viande de brousse brulé qui émanait du lieu de l’incident, était en fait le bébé de 3 mois qui n’a pas pu échapper aux flammes.

Le feu a pu être maîtrisé grâce aux sapeurs-pompiers arrivés dans la nuit sur le lieu du drame. La mère qui serait rentrée au petit matin dans un état second a été conduite à la police après une sévère bastonnade alors que les autres enfants sont aux soins de la grand-mère. Le bébé décédé a été tout simplement enveloppé et enterré dans la matinée par la grand-mère dans l’enceinte du lieu de l’incendie, qui appartient en fait à un de leur parent. Et où viennent se refugier, selon les riverains, plusieurs délinquants de la zone.

Selon les informations recueillies auprès des riverains, la jeune femme mènerait une vie déréglée alors qu’elle continue de faire des enfants. Elle serait à son septième enfant avec l’enfant décédé. Et, à l’heure actuelle, elle serait encore enceinte.

Ce énième incident pose le problème de l’irresponsabilité de certaine jeune femme mère, mais également de l’efficacité du dispositif de protection de l’enfance au Gabon.

Nancy Tali Ibinda
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