Le gouvernement gabonais s’est engagé à verser à la China State Construction & Engeneering (CSCEC) une avance de 10,3 milliards de francs CFA sur le reliquat que l’entreprise chinoise réclamait pour relancer les travaux sur l’axe PK12-PK105, sur la Route nationale 1.
Difficilement praticable à plusieurs endroits, surtout en temps de pluie, l’axe PK12-PK105 sur la Route nationale 1 devrait bientôt ne plus causer de problèmes aux usagers. Suspendus depuis de longs mois, les travaux vont reprendre. C’est du moins la conclusion des échanges entre Julien Nkoghe Bekale et les responsables de la China State Construction & Engeneering, ayant eu lieu le 14 mars à Libreville, en présence du ministre de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux publics, Arnaud Calixte Engandji Alandji et le directeur général de l’Agence nationale des grands travaux (ANGTI), Bogdan Sgarcitu.
A l’endroit des représentants de l’entreprise chinoise, le Premier ministre a exprimé sa volonté de voir les travaux redémarrer «immédiatement», d’autant qu’il s’agit, selon lui, de «l’une des priorités pour le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba et dont les attentes des populations deviennent de plus en plus pressantes». Pour ce faire, le chef du gouvernement s’est engagé à verser une avance de 10,3 milliards de francs avant d’éponger définitivement la dette de l’Etat gabonais vis-à-vis de la CSCEC. Julien Nkoghe Bekale entend donc mettre en place un comité de financement, dont le but sera de mobiliser les fonds nécessaires à la réalisation de ce projet.
Si elle s’est gardée d’annoncer une date pour la fin des travaux, la Primature informe que «l’entreprise [chinoise] va reprendre immédiatement les travaux, les intensifier et les poursuivre sans discontinuité jusqu’à terme».