Présenté par le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures Pascal Houangni Ambouroue, et adopté lors du conseil des ministres du 26 février dernier, le nouveau Code des Hydrocarbures reste encore méconnu. Souhaitant lever toute ambiguïté, Pascal Houangni Ambouroue a indiqué au détour d’une longue interview accordée au quotidien L’Union, que celui-ci « permettra la diversification durable de notre économie ».
Le projet de loi portant réglementation des Hydrocarbures en République gabonaise entériné le 26 février dernier, offrira selon les autorités un certain nombre d’avantages, aussi bien pour les opérateurs de ce secteur, que pour l’économie gabonaise. Ainsi, pour le ministre en charge de ce département, celui–ci sera un outil de diversification.
En effet, en plus d’un nouveau cadre juridique, et de la prise en compte de la « réalité de l’industrie pétrolière sous régionale et internationale », le nouveau code des Hydrocarbures « permettra la diversification durable de notre économie » a indiqué Pascal Houangni Ambouroue.
Entre une meilleure « attractivité fiscale pour les investisseurs, l’exploitation et la découverte de gisements », le nouveau code permettra de dégager un maximum profit à même de financer la nouvelle économie gabonaise. De plus, il permettra selon le membre du gouvernement « de relancer la croissance et l’emploi dans un contexte de conjoncture économique très défavorable ».
En outre, ce nouveau code des Hydrocarbures permettra à travers « les mécanismes de la Provision pour investissements diversifiés (PID) et de la Provision pour investissements en hydrocarbures (PIH) », notamment de « soutenir le financement des projets structurants à forte valeur ajoutée dans l’économie nationale ».