La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), a annoncé mercredi dans un communiqué des fortes perturbations sur son réseau de fourniture en électricité occasionnant une perte de 10 % de sa capacité de production.
« La SEEG informe son aimable clientèle des perturbations qui pèsent actuellement sur la desserte en électricité de Libreville et ses environs. Ces perturbations font suite à l’indisponibilité de certains moyens de production. Cette situation a pour conséquence la perte de 10% de notre capacité actuelle de production », a annoncé le communiqué.
Aussi, l’unique entreprise ayant le monopole de la production et de la distribution d’eau potable et de l’électricité au Gabon, a décliné son « programme de délestages rotatifs mis en place entre 19 heures et 23 heures ».
Le 1er mars courant, l’Agence de régulation du Secteur de l’Eau potable et de l’Energie électrique (ARSEE) a prévenu dans un rapport mensuel de ses activités, que la fréquence des délestages à Libreville et ses environs pourraient augmenter courant ce mois de mars à cause d’une insuffisance de mégawatts.
Soumis actuellement à de nombreuses perturbations, le réseau électrique de Libreville rencontre des difficultés à satisfaire la puissance maximale demandée par la clientèle, laquelle est plus ou moins égale à 251 mégawatts.
Selon l’organe régulateur de l’eau et de l’électricité en République Gabonaise, l’indisponibilité depuis trois mois de trois turbines à gaz à la centrale thermique SEEG d’Owendo, d’une part et d’autre part, d’un groupe à la centrale d’Alenakiri gérée par la Société de Patrimoine, contraint la SEEG à utiliser au maximum de leur puissance exploitable les groupes du parc hydro électrique de Tchimbelé et de Kinguelé.