Alors qu’un budget de plus de 2,2 milliards de francs a été alloué à l’institution l’an dernier, au Conseil économique, social et environnemental (CESE), les agents réclament 15 mois d’arriérés de primes.
Au CESE, l’heure est une nouvelle fois à la réclamation, voire à l’accusation contre les responsables de l’institution en tête desquels René Ndemezo’o Obiang, dont le style de gestion des fonds alloués au CESE ne convint pas tous ses administrés. Ces derniers jours, les agents de cette institution ont à nouveau réclamé leurs primes. Ils disent compter 15 mois d’arriérés de paiement, et regrettent la nonchalance de la hiérarchie, qui leur a «toujours demandé d’attendre».
Si le Syndicat national des agents du CESE (Synacese) est remonté au créneau, c’est parce qu’il dit avoir attendu «sans que rien ne change». Or, l’organisation syndicale assure que le budget alloué à l’institution, inscrit dans la loi des finances 2018, est de 2.214.245.326 francs CFA. Pourtant, selon Noël Robespierre Eva, secrétaire général du syndicat et représentant le personnel, les conditions de travail n’ont pas changé favorablement au sein de l’institution. Pis, plusieurs recrutements ont été enregistrés ces derniers mois. Des recrutements qui, pour le Synacese, en plus de «gonfler les effectifs», «se font au mépris des textes en vigueur».