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Prestation de serment de 20 écogardes à Port-Gentil
Publié le mercredi 13 mars 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Prestation de serment de dix-neuf (19) agents des parcs nationaux
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Vingt agents de l'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), notamment des écogardes, ont prêté serment le mardi 12 mars à Port-Gentil, au cours d’une audience solennelle tenue au palais de justice de la capitale provinciale de l’Ogooué Maritime (Ouest).

La prestation de serment de ces 20 écogardes de l’Agence nationale des parcs nationaux fait d’eux désormais des officiers de police judiciaire (OPJ) à compétence spéciale.

«Je jure et promets de remplir bien et loyalement avec exactitude et fidélité mes fonctions dans les lois et règlements en vigueur et d’observer en tout temps les devoirs qu'elles m'imposent. Je le jure! », ont prononcé les impétrants, en se tenant debout la main droite levée.

Le procureur de la République près le tribunal de Port-Gentil, Jean Pierre Boungoulou, n'a pas manqué de leur rappeler l'engagement qui est désormais le leur, ainsi que leur droit et devoir en tant qu'agents OPJ assermentés.

«De par le serment que vous venez de prêter, vous êtes désormais des collaborateurs du parquet de la République. Et par ce même serment vous serez appelés à participer et à constater les infractions dans le cadre de la protection de la faune et de la flore. De ce fait, il est important de vous rappeler que votre engament va au-delà des frontières nationales de par l'étendue de notre aire et espace protégée», a indiqué le procureur.

Non sans manquer de les exhorter : «Veillez rappeler à tout citoyen ayant enfreint toute disposition légale, ce que la loi en vigueur dit. Ne vous contentez pas de les conduire au parquet. Dîtes à ces citoyens compatriotes, leurs droits et leurs devoirs. Dîtes leur qu'il y a les périodes de fermeture et d'ouverture de la chasse. Dîtes leur que y a les espèces protégées et les espèces non protégées, traitez les, de manière humaine, communiquez aussi possible que vous le pouvez».

Patricia Asseko
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