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Gabon : Une fois les élections passées, le PDG doit continuer à travailler
Publié le mardi 12 mars 2019  |  La Libreville
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© Présidence par DR
1e Congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG)
Vendredi 8 décembre 2017. Libreville. Placé sous le thème « Régénération et revitalisation », le 11e congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG) s’est ouvert au stade de l’amitié d’Angondjé en présence du Distingué camarade Président Ali Bongo Ondimba.
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Le parti au pouvoir célèbre aujourd’hui son 51ème anniversaire. S’il excelle dans la conquête du pouvoir – il n’a perdu aucune élection depuis sa création -, il peine encore à jouer son rôle dans l’accompagnement des gouvernants.

C’est jour d’anniversaire ce mardi 12 mars au Parti Démocratique Gabonais. Fondé il y a 51 ans par feu Omar Bongo Ondimba, le parti majoritaire, après avoir traversé des périodes difficiles, a retrouvé sa sérénité.

Les ennuis de santé survenus fin octobre dernier du président Ali Bongo Ondimba, qui est aussi le chef du parti, ne sont désormais plus qu’un mauvais souvenir. Les préparatifs de son retour définitif à Libreville vont bon train à Rabat au Maroc où le chef de l’Etat achève sa convalescence. Quant aux élections générales d’octobre dernier, celles-ci ont été remportées haut-la-main. A l’Assemblée nationale, le PDG et ses alliés disposent de plus de 120 députés sur les 143 au total.

Le récent succès électoral du PDG s’explique pour trois raisons. Parti hégémonique, parfois qualifié de parti-Etat, le PDG dispose tout d’abord d’un maillage territorial sans nul autre pareil, avec des relais dans toutes les strates de la société.

Ensuite, le succès du PDG tient également à l’état de l’opposition. Divisée, empêtrée dans des querelles de personnes, obnubilée par des questions très éloignées des préoccupations des Gabonais (la vacance du pouvoir présidentiel), celle-ci peine à offrir une alternative crédible.

Enfin, depuis près de deux ans, le PDG, arrivé à l’âge de la maturité, a su se renouveler, à commencer par ses instances dirigeantes (son bureau politique notamment) fin 2017. Un mouvement poursuivi et amplifié à l’occasion de la délivrance des investitures pour les élections d’octobre 2018. 65 % des candidats du PDG aux législatives étaient de nouveaux candidats. Un chiffre qui s’est élevé à 82 % pour les élections locales.

Le renouvellement des têtes a été massif. Conséquence quasi-mécanique : plus de femmes, plus de jeunes, plus de personnes issues de la société civile ou du secteur privé dans les travées de l’assemblée nationale ou au sein des conseils municipaux.

Le PDG ne doit pas être un parti à éclipse

Mais la mue du PDG ne doit pas s’arrêter en si bon chemin. Sur le plan programmatique, si un effort a été fait à l’occasion des élections d’octobre dernier pour proposer des idées concrètes qui correspondent aux vraies priorités des Gabonais, celles-ci ont, à dire vrai, davantage été le fruit des candidats à titre individuel que du parti en tant que structure. Et pour cause, on peine à savoir s’il existe une direction des études au sein du PDG. Et si oui, si celle-ci fonctionne réellement.

Dans le même ordre d’idée, une fois les élections passées, le PDG ne doit pas se reposer sur ses lauriers. Il doit continuer à travailler. Sur le fond. Autrement dit, à produire des idées, des propositions concrètes afin d’accompagner les gouvernants, l’Exécutif comme le Législatif, dans leur oeuvre réformatrice.

Le PDG ne doit pas être un parti à éclipse qui brille au moment des élections et s’éteint juste après. Il ne doit pas se contenter d’être une machine de conquête du pouvoir mais un aiguillon utile dans l’exercice du pouvoir. Il en va notamment de la bonne santé de notre démocratie.
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