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L’appel à Agir a suscité une peur panique au gouvernement (réaction)
Publié le lundi 11 mars 2019  |  Gabon Actu
Maxime
© Autre presse par DR
Maxime Minault Zima Ebeyard
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Libreville, Les auteurs de l’appel à Agir lancé le 28 février dernier à Libreville estiment dans une déclaration diffusée dimanche soir que leur initiative a suscité une peur panique du côté du gouvernement qui s’est lancé dans une communication hasardeuse.

« Au-delà de la peur panique que traduit cette déclaration, nos concitoyens sont en droit de s’interroger sur la capacité du gouvernement à se hisser au niveau des enjeux du moment », s’interrogent les auteurs de l’appel.

Le gouvernement dans une déclaration le 8 mars dernier a accusé, sans jamais les citer, des Gabonais, désignés comme leaders de partis politiques, responsables syndicaux ou membres de la société civile de s’illustrer par « des actes et des propos désobligeants à l’égard des personnalités politiques tout en appelant à la désobéissance et à la rébellion contre les institutions régulièrement établies ».

« Notre pays traverse une crise sans précédent, qui oblige chaque citoyen au dépassement et au sursaut patriotique. Nous devons à la vérité de dire notre étonnement et notre déception face à cette réaction du gouvernement », riposte les auteurs de l’appel.

« Nul ne peut plus désormais contester l’incapacité d’Ali Bongo à assumer les devoirs de la charge de président de la République. La déclaration de la vacance que le pays appelle de ses vœux ne sera que la régularisation d’une situation de fait dans laquelle le Gabon est plongé depuis plusieurs mois. Ne pas le reconnaître, c’est s’enfermer dans le déni », enfoncent-ils.

Les auteurs de l’appel rappelle ont exigé l’application de l’article 13 de la constitution suite à l’absence prolongée du chef de l’Etat.

« Les informations sur l’état de santé de Monsieur Ali Bongo, données par son cabinet ou par le gouvernement sont lacunaires, évasives et inconstantes », ajoutent-ils.

« Son absence prolongée du territoire fonde chez les citoyens conscients et responsables la conviction que le Chef de l’État n’est pas en capacité de gouverner. D’où des demandes incessantes et logiques pour la constatation de la vacance de la Présidence de la République », expliquent-ils.

« Pour notre part, nous avons adressé dès le 04 mars 2019 une demande d’audience au Premier ministre pour lui présenter le bien fondé de notre initiative et lui rappeler la nécessité de sortir par le haut de cette crise qui compromet gravement la stabilité de notre pays. Nous ne pouvons croire un seul instant que cette demande d’audience restera sans réponse et que le gouvernement se dissimulera, une fois encore, derrière les menaces de poursuites judiciaires, révélatrices d’une pratique politique fondée sur l’instrumentation de la justice par l’exécutif », conclu le texte transmis à la presse par Jean Gaspard Ntoutoume Ayi.

De son côté, le gouvernement dans sa déclaration du 8 mars, a menacé d’ester en justice les instigateurs (activistes et opposants) qui appellent à l’insurrection et au soulèvement populaire contre le régime d’Ali Bongo.

Antoine Relaxe
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