Ike Ngouoni sonne la fin des effets d’annonce

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Publié le vendredi 8 mars 2019 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Ike Ngouoni Aila ,porte-parole de la présidence de la République.

Le porte-parole de la Présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a fait le point, ce jeudi 7 mars à Libreville, sur l’actualité du chef de l’Etat gabonais, au cours de sa traditionnelle conférence de presse. Evoquant plusieurs sujets dont la création d’emplois dans le secteur privé, l’esprit d’effectivité contrairement aux effets d’annonce.

Le porte-parole de la Présidence de la République a indiqué la volonté du chef de l’Etat d’augmenter le nombre d’emplois créés chaque année dans le secteur privée. Il a justifié cette logique par le fait que l’emploi conditionne l’insertion et le bien-être des gabonais. D’où la dynamique nouvelle dans le domaine observé depuis un certain temps.

«Le président de la République entend impulser une dynamique sur ce plan: augmenter le nombre d’emplois créés chaque année dans le secteur privé afin que celui-ci excède le nombre de personnes qui, chaque année, arrivent sur le marché du travail, voilà déjà une première ambition à réaliser», a-t-il dit

À cela s’ajoute l’esprit d’effectivité, contrairement aux effets d’annonces d’autrefois, Ike Ngouoni Aila Oyouomi a dit que désormais ce sont les actes qui compteront. Pour lui, la volonté du président de la République est que les choses promises se réalisent. Ce qui implique l’esprit de suivi, c’est-à- dire aller jusqu’au bout de toutes les reformes.

Autre attente du président gabonais évoqué, la culture de l’évaluation pour mesurer l’efficacité de ce que chaque département ministériel entreprend.

«Si cela porte ses fruits, on continue. Si ce n’est pas le cas, on rectifie le tir. Comme il a été fait lors du dernier conseil des ministres avec la suppression de certaines structures devenues redondantes ou inopérantes», a-t-il indiqué, précisant que le chef de l’Etat fait de la culture du résultat un point fondamental. Ce, d’autant plus que ce dernier attend des résultats, afin que l’ensemble des gabonais ressentent au quotidien l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Outre les membres du gouvernement, l’orateur a dit que cette exigence d’efficacité concerne aussi les hauts fonctionnaires et patrons d’entreprises publiques : «Personne (…) n’est favorisé, personne n’est protégé. Pour être nommé à un poste ou pour le garder, que vous soyez ministre, conseiller, directeur général, etc., votre seule protection, c’est le travail et les résultats que vous obtenez grâce à votre engagement au service des Gabonais. Le reste ne compte pas», a-t-il laissé entendre.

Au sujet de nombreuses nominations individuelles prises lors du dernier conseil des ministres, le Porte-parole du palais du bord de mer a expliqué : «Quand une institution ne présente plus d’intérêt manifeste pour la collectivité, il convient de la supprimer».

Désiré Menzoughe

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