Le secrétaire général du syndicat national des agents du Conseil économique, social et environnemental (SYNACESE), Noël Robespierre Eva, représentant le personnel, a réclamé, ce jeudi 7 mars à Libreville, dans une déclaration, de meilleures conditions de travail, et 15 mois d’arriéré de primes.
Le personnel du Conseil économique, social et environnemental (CESE), réuni au sein du syndicat national des agents du Conseil économique, social et environnemental (SYNACESE), ont dénoncé plusieurs maux qui minent leur environnement professionnel, notamment la marginalisation et la précarité qui les accablent. Ils ont lancé un cri de détresse aux plus hautes autorités de l’Etat, afin que des solutions idoines soient trouvées.
«Les agents ne souhaitent ardemment que la mise en exergue des intelligences, des compétences et des expériences dont regorge le CESE. Ils n’exigent pas plus qu’une meilleure gestion administrative et financière de l’Institution. En effet, pendant des mois ils n’ont cessé d’entendre : Attendez ! Attendez. Comment continuer d’attendre quand la situation ne fait que se dégrader ? Comment continuer d’attendre quand certains employés sont jusque-là sans salaires ? Comment continuer d’attendre avec des indemnités impayées ? Comment continuer d’attendre quand dans notre environnement professionnel nous manquons d’un bon nombre d’outils de fonctionnement (Internet, matériels de bureau, transports…)», s’est interrogé Noël Robespierre Eva.
Il a également appelé à la mise en place d’un organigramme, qui réponde aux exigences d’efficacité, d’efficience et de modernité de l’institution, l’élaboration d’un statut particulier du personnel, aux fins de mieux le protéger. La valorisation et la faveur d’une émulation plus digne du Conseil. Afin de règlementer les indemnités institutionnelles, par un texte conséquent. Autrement dit, il est question d'élaborer une grille claire et objective reflétant la réalité de leur paiement sur bons de caisse par le Trésor public.
«Notre Institution se doit d’être le reflet de sa noble mission. Car, comment apprécier nos avis sur des questions économiques si notre gestion financière n’en est pas un soupçon d’inspiration ? Comment soutenir la crédibilité de notre expertise en matière sociale si nous peinons à accorder de l’intérêt aux préoccupations sociales internes à notre Institution ? Comment promouvoir une meilleure politique environnementale si notre environnement institutionnel semble en ambivalence avec ce que nous prônons ?», s’est davantage questionné le secrétaire général du Synacese.