La polémique sur la possible rupture de stock de certaines molécules utilisées dans le traitement des personnes vivant avec le VIH/Sida continue de faire l’actualité. Alors que le ministère de la Santé est depuis lors mis au banc des accusés dans cette affaire, il ressort, selon certaines sources contactées par Gabon Media Time que cette pénurie trouverait son origine dans la faiblesse du montant inscrit au budget de l’Etat et dont l’élaboration a été faite par le ministère du Budget et des Comptes publics.
Cette affaire révélée à l’opinion grâce à l’interpellation faite par le coordonnateur de Global fund advocates network (GFAN), Guy René Mombo Lembomba, a suscité une véritable onde de choc au sein de l’opinion. Dans le flot de réactions enregistrées jusque-là, le ministère de la Santé a été pointé du doigt, certains appelant même à la démission du premier responsable Me Denise Mekam’ne. Sauf qu’à la lumière des faits, ce département n’est, semble-t-il, pas à l’origine des difficultés enregistrées dans l’approvisionnement des antirétroviraux (ARV).
En effet, selon une source proche dudit ministère, c’est au cours d’une réunion entre les responsables du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS), ceux des Centres de traitement ambulatoire (CTA) et des partenaires sociaux que l’information sur les tensions de stock a été fournie afin que les médecins des CTA créent des groupes de parole pour expliquer aux malades qu’une rupture arriverait et qu’il y a des molécules de substitution. Une information vite relayée dans la presse créant de facto une polémique qui n’a pas fini d’enfler.... suite de l'article sur Autre presse