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Georges Mpaga et son ONG exigent la démission du procureur de la République
Publié le lundi 4 mars 2019  |  Gabon Actu
Georges
© Autre presse par DR
Georges Mpaga, président du Réseau des Organisations Libres de la Société civile pour la Bonne Gouvernance au Gabon (ROLBG)
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Le président du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG), Georges Mpaga a dans une déclaration dimanche exigé la démission du procureur de la République, Olivier N’zaou à l’origine de l’incarcération « arbitraire », selon l’ONG, du défenseur des droits humains, Marie-Claudette Ndagui pour injures publiques et atteinte à l’honneur du Procureur de la République.

Selon le communiqué parvenu à la rédaction de Gabonactu.com, le ROLBG « exige, en prenant le Conseil Supérieur de la Magistrature, la Communauté internationale et nationale à témoins, la démission immédiate du Procureur de la République Olivier Nzaou pour atteinte à l’honneur de la profession ».

« Cela fait exactement un mois et une semaine que Madame Marie-Claudette Ndagui, une militante des Droits humains, est injustement incarcérée dans les geôles de la prison centrale de Libreville, pour outrage au Procureur de Libreville, Monsieur Olivier N’zaou qui, chaque jour multiplie les actes qui n’honorent pas la justice de notre pays, sans un moindre rappel à l’ordre de Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice en charge des Droits humains », rappelle le ROLBG.

La déclaration du ROLBG rappelle que Mme Ndagui a été « injustement et abusivement condamnée pour atteinte à l’honneur du Procureur de la République, pourtant, chaque semaine qui passe, Monsieur le Procureur Olivier N’zaou multiplie les actes qui soutiennent eux-mêmes, la remise en cause de sa probité morale ainsi que la crédibilité de notre justice ».

« Pour une affaire d’injures publiques et atteinte à l’honneur du Procureur de la République, Madame Ndagui, sans l’assistance de son avocat, a subi un interrogatoire musclé de 33 procureurs du parquet de Libreville. Où est le principe de procès équitable ? », s’interroge le ROLBG

« Pour une affaire d’injures publiques et atteinte à l’honneur du Procureur, le domicile de Marie-Claudette Ndagui ainsi que son véhicule et le siège de l’ONG AGOS ont fait l’objet de perquisitions musclées. Où est le lien entre perquisition et injures publiques, si la flagrance du délit est établie directement par sa nature ? » s’interroge l’ONG.

« Pour une affaire de flagrant délit et atteinte à l’honneur du Procureur de la République, comment un magistrat respectueux de sa profession peut-il exiger d’un prévenu, une somme aussi importante que Soixante Millions de Francs CFA de dommages et intérêts alors que sous d’autres cieux, les gens de son rang auraient exigé un franc symbolique, car l’honneur et la dignité n’ont pas de prix. Et quand le Tribunal de Libreville accepte de condamner Madame Ndagui à lui verser Dix Millions, nous avons du mal à croire que le parquet ne se livre pas à une sorte de chasse à l’homme contre la personne de Madame Ndagui », ajoute le ROLBG.

Le ROLBG s’indigne et condamne le manque de courage des six huissiers de justice jusqu’alors contactés par la famille pour recueillir les témoignages des victimes des abus et extorsions de fonds dont les cas ont justifié la sortie publique de Madame Marie-Claudette Ndagui. Tous les six huissiers de justice disent ne pas vouloir, pour préserver leur carrière, se mettre au travers de la route d’Olivier N’zaou.

L’ONG « prie le Parquet de Libreville de se désolidariser du processus d’instrumentalisation de la Justice à ses fins dans lequel s’est lancé le Procureur Olivier Nzaou ».

Très critiqué dans cette affaire, le procureur de la République garde un calme olympien. Il ne s’exprime quasiment pas publiquement sur cette affaire jugée par le tribunal de première instance de Libreville.

Antoine Relaxe
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