Comment les entreprises françaises installées au Gabon peuvent-elles améliorer leurs investissements ? Le sujet a été longuement débattu en fin de semaine dernière entre le Premier ministre, Pr Daniel Ona Ondo et le comité Afrique du Mouvement des entreprises de France (Medef) à Libreville. Une séance de travail axée sur l'investissement des entreprises françaises au Gabon a réuni vendredi 16 mai 2014 à Libreville, le gouvernement gabonais conduit par son Premier ministre, Pr Daniel Ona Ondo et les conseillers du Commerce extérieur de France entourés d’hommes d’affaires installés au Gabon.
Se tenant dans le prolongement de la rencontre du 9 avril 2014 à Paris dans les locaux du Medef entre le Président de la République, Ali Bongo Ondimba et des chefs d'entreprises, la séance de travail a permis de donner des explications sur certains éléments de cadrage dans l’action gouvernementale.
Si pour le représentant des conseillers du Commerce, Denis Torthiana cet exercice devra être périodique et constant pour rassurer les partenaires, il devra surtout dans la même dynamique faciliter les échanges entre les autorités gabonaises et les entreprises françaises installées au Gabon.
En dépit du fait que ces échanges ont permis d'évoquer l'emploi de la main d'œuvre locale en passant par l'emploi de la main d'œuvre étrangère et dont le texte est au parlement pour amendement, ils visaient également comme buts de clarifier certaines zones d’ombre et dissiper les inquiétudes, rassurer et assurer sur les bonnes positions communes. En outre, ils ont aussi permis d'examiner les Accords de partenariat économique et le paiement de la TVA, la question du capital humain et la responsabilité de l’entreprise, les finances publiques, ainsi que les investissements structurants.
Entouré des ministres Simon Wilfrid Ntoutoume Emane en charge du Travail, Magloire Ngambia de la Promotion des investissements, Gabriel Ntchango du Commerce, Christian Magnagna du Budget et des Comptes publics et Marcellin Agaya, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et de la Prospective, le Premier ministre a tenu à affirmer que le gouvernement poursuivra sa politique basée sur l’amélioration du climat des affaires en République gabonaise.
