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Vacance de pouvoir : La jeune garde de l’opposition exige l’application de l’article 13 de la Constitution
Publié le vendredi 1 mars 2019  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le secrétaire exécutif de l’Union nationale, Minault Zima Ebeyard
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Un groupe des dix Gabonais se présentant comme «les enfants de la République», a appelé le 28 février 2019 tous les Gabonais, où qu’ils se trouvent et quels qu’ils soient, à se lever pour libérer le Gabon de ce qu’ils qualifient d’«imposture actuelle».

Préoccupés par l’atermoiement sur l’application de l’article 13 de la Constitution, et désarçonnés par «le désordre installé au sommet de l’État» généré par la modification de l’article 13 de la Constitution, le 14 novembre 2018, dix Gabonais ont décidé d’appeler tous les Gabonais, où qu’ils se trouvent et quels qu’ils soient, à les rejoindre pour libérer le Gabon de l’ «imposture», installée à la tête de l’État.

«Nous n’avons pas le droit de laisser s’installer plus longtemps cette situation. Parce que nous refusons d’être, par notre silence et notre inaction, les complices de cette imposture, nous lançons cette initiative qui vise, non pas à opposer les Gabonais, mais à rassembler sans exclusive tous les citoyens qui ont à cœur de sauver notre pays du péril qui le menace», a précisé le porte-parole du groupe des dix, l’honorable Maxime Minault Zima Ebeyard.

Ceux-ci s’accordent 31 jours pour parvenir à la « libération du Gabon». Les enfants de la République ont fixé la date butoir au dimanche 31 mars pour obtenir l’application de l’article 13 de la Constitution. «Travaillons ensemble pour sauver notre patrie en péril, pour laver son honneur et ouvrir des perspectives aux jeunes générations. Travaillons ensemble pour exiger que soit mis fin à l’imposture actuelle qui n’a que trop duré. Il est temps que chacun de nous ouvre les yeux, se ressaisisse et se mette en mouvement. Il y va de notre avenir à tous et de celui de nos enfants», a exhorté le porte-parole du groupe.

Inscrivant leur démarche sous le sceau républicain, le groupe des dix annonce aller à la rencontre des responsables des institutions, des représentations diplomatiques, des responsables des formations politiques, de l’opposition comme de la majorité, y compris le Parti démocratique gabonais (PDG) pour faire bouger les lignes. Ils rencontreront également les syndicats et les organisations de la société civile, les responsables des différentes confessions religieuses pour susciter le sursaut patriotique qu’exige l’application de l’article 13 de la Constitution.

«Nous appelons à la mobilisation des énergies et à la libération des intelligences. Retrouvons-nous entre amis, entre voisins ou entre collègues pour échanger sur la situation de notre pays. Ayons peur», a lancé Maxime Minault Zima Ebeyard, invitant les Gabonais à avoir peur, mais à la surmonter pour aller au-delà d’eux-mêmes et construire ce consensus arc-en-ciel nécessaire pour faire face au délitement de la Nation.

Les Gabonais doivent se mobiliser pour «faire échec à ce coup de force au sommet de l’État qui compromet notre avenir à tous. Surmontons notre peur pour offrir à notre pays et à sa jeunesse la renaissance dont il a tant besoin», exhorte le groupe des dix.

L’appelle de la Chambre de commerce initié par ces dix précurseurs lève subrepticement le voile sur l’abime couvert par la dalle de l’extension de l’article 13 de la Constitution et engage chaque Gabonais à «surmontons sa peur afin que notre vivre-ensemble puisse retrouver tout son sens, afin que nous retrouvions cette confiance qui nous manque tant et sans laquelle rien n’est possible».

Le groupe des dix réussira-t-il là où les formations politiques les plus solides, les institutions les plus affirmées se sont fait coudre les œillères pour ne pas regarder la réalité dans toute sa brutalité ? Une partie de l’opinion estime déjà que la République est abimée et l’heure n’est plus aux discours, mais aux actes.

Le groupe des dix est composé de Placide Aubiang Nzeh, Noël Bertrand Boundzanga; Elza Ritchuelle Boukandou, Franck Ndjimbi, Nicolas Nguema, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, Anges Kevin Nzigou, Marc Ona Essangui, Edgard Owono Ndong et Maxime Minault Zima Ebeyard.
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