La Caisse de stabilisation et péréquation qui vient de procéder à une campagne d’achat à Bitam déplore l’option de certains vendeurs d’exporter leur produit vers le Cameroun.
Dans le cadre de la campagne d’achat de cacao qu’elle vient d’organiser auprès des cacaoculteurs du département du Ntem à Bitam, la Caisse de stabilisation et péréquation (CAISTAB) a pu obtenir près de 20 tonnes de cette spéculation.
«Nous avons procédé ce jour à la grande campagne de l’achat du cacao. La méthode d’achat a changé. La direction générale prévoit des ventes groupées. C’est-à-dire, nous mobilisons un maximum de planteurs pour que la vente se fasse une seule fois et l’évacuation aussi pour éviter de stocker le produit qui se gaspille par la suite dans nos entrepôts. C’est le dernier achat. Les planteurs qui ne pourront pas vendre vont attendre 1 à 2 mois», précise Nadine Benga.
A en croire la responsable locale de cette structure, ce faible volume se justifie par le fait que nombre de producteurs aient préféré des ventes parallèles au pays des Lions indomptables.
«On aurait pu faire mieux que les 20 tonnes si certains planteurs n’allaient pas brader leur produit au Cameroun. C’est l’une dès difficultés que nous rencontrons. Aujourd’hui, les planteurs ne comprennent pas que le cacao est subventionné par l’état et que l’argent avec lequel nous les payons nous vient du trésor et le décaissement prend du temps. D’où ils préfèrent se rendre au Cameroun. A dire que l’Etat finit par payer même s’il existe des lenteurs administratives», regrette-t-elle.