Le président de la Commission de la CEMAC et ancien Premier ministre gabonais a décidé d’excuser ceux qui l’ont offensé à Paris il y a quelques semaines.
Pr Daniel Ona Ondo a décidé de refermer la page de l’agression dont il a été victime il y a quelques semaines à Paris en France. Alors qu’il séjournait dans l’Hexagone, l’ancien Premier ministre gabonais, aujourd’hui président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a été victime de propos insultants de la part d’activistes gabonais établis dans ce pays.
Ces derniers l’accusant de faire partie de ces pontes du régime de Libreville, « source de malheur de nombreux Gabonais ». M. Ona Ondo a été traité de tous les noms d’oiseaux par ses compatriotes, alors qu’il faisait du tourisme en marge d’une invitation à lui adressée par la Banque de France et FERDI.
Dans un message publié sur sa page Facebook, l’ancien Premier ministre a décidé de faire table-rase et de pardonner à ses agresseurs.
« Mon éducation religieuse m’enseigne le sacro-saint principe du pardon. Je tiens donc à respecter cet enseignement biblique en accordant mon pardon à ceux qui m’ont offensé. Quelque soit les motivations qui ont conduit à cet acte, je veux que les auteurs sachent que je ne leur en tiens pas rigueur. De même, j’implore le Dieu miséricordieux afin qu’il pardonne mes offenses envers ceux que j’aurai blessés involontairement», a-t-il souligné.
« Comme je l’ai toujours fait dans l’exercice de mes fonctions antérieures, j’appelle une fois de plus le peuple gabonais à la paix des cœurs et à l’amour du pays», a poursuivi l’auteur. Le président de la Commission de la CEMAC invite à l’amour nonobstant les «divergences d’opinions, de religions ou de convictions politiques ».
«Nous devons pratiquer l’amour du prochain et celui de la patrie comme une valeur cardinale de notre vivre ensemble car, sans cet amour de l’autre et du Gabon, il nous sera impossible de léguer aux générations futures un pays en paix et digne d’envies », a écrit Pr Daniel Ona Ondo.