témoignages sont formels : de nombreuses galettes d’hydrocarbure auraient été aperçues sur certaines plages de Libreville ces derniers temps.
Ces résidus d’hydrocarbures étaient visibles le long des plages et ont suscité beaucoup d’inquiétude et d’angoisse chez les baigneurs et les défenseurs de l’environnement. Tout simplement, parce que cette substance est très polluante.
Heureusement, à notre passage mardi sur une des plages menacées, il ne restait que quelques résidus. Deux semaines après ce phénomène, les côtes retrouvent progressivement leur éclat d’antan. « La totalité des galettes a été absorbée par les courants marins. Nous avons pu recueillir quelques échantillons que nous gardons », indiquent les agents en poste au Cap Estérias.
Ce genre de phénomène maritime est « le plus souvent causé par des accidents de transports. Que ce soit de gros bateaux de supertankers transportant du brut, une faille dans leur coque fera déverser dans la mer tout le pétrole ou une partie de leurs réservoirs », nous a expliqué un spécialiste ayant requis l’anonymat.
« La plus grande partie du pétrole a pu être aspirée, mais des résidus ont été rejetés sur les plages », précise notre interlocuteur. Évidemment, les conséquences d’un tel phénomène peuvent être fâcheuses sur le plan écologique. « Le pétrole peut affecter toute la chaîne alimentaire d’un milieu marin en faisant disparaître des espèces entières sur une large zone », ajoute notre source.