La communauté internationale, à travers le Programme des Nations Unies sur le VIH/Sida (l’ONUSIDA), célèbrera ce vendredi 1er mars la journée ‘’Zéro discrimination’’ au cours de laquelle l’accent sera mis sur l’urgence d’agir contre les lois discriminatoires, a-t-on appris.
«En vertu de la déclaration universelle des droits de l’homme, des traités sur les droits humains, de l’Agenda 2030 pour le développement durable et d’autres obligations internationales, les Etats ont l’obligation morale et légale d’abroger les lois discriminatoires et d’adopter des lois qui protègent les individus contre la discrimination».
Pour cet organisme, il existe des lois qui conduisent à un traitement différent pour certains individus dans des nombreux pays, les excluant des services essentiels ou les soumettant à des restrictions injustifiées dans leur mode de vie, simplement à cause de leur état de séropositivité ou de leur identité.
Au Gabon, d’après l’ONUSIDA, la stigmatisation/discrimination touche l’accès au travail, à la santé, à l’éducation et aux services sociaux. L’étude sur l’index de stigmatisation et de discrimination réalisée au Gabon en 2013, aurait montré, que la stigmatisation et la discrimination liées au statut sérologique sont bien réelles.
En effet, trois personnes vivant avec le VIH sur dix ont déclaré avoir été victimes d’au moins une forme de discrimination.
Selon eux, ‘’Une personne vivant avec le VIH sur dix a déclaré avoir été incitée à la stérilisation, ou découragée de faire des enfants par les personnels de santé’’, soulignant que l’auto-stigmatisation est un autre problème qui peut entraîner un manque d’estime de soi, un sentiment de dévalorisation et de dépression chez les personnes vivant avec le VIH.
Précisons qu’aucune manifestation n’est prévue au Gabon.