Remercié après 11 mois au poste de directeur général de la Société de formulation de lubrifiants (Pizolub SA), Joël Pono Opape dit céder son fauteuil avec le sentiment du devoir accompli. Il revendique avoir renfloué les caisses de la structure publique.
Moins d’un an après sa nomination à la tête de la société, Joël Pono Opape et Pizolub SA, c’est fini ! L’ex-directeur général a été remercié lors du Conseil des ministres du mardi 26 février. Il a été remplacé par Guy-Christian Mavioga. Après 11 mois de service, il n’est pas mécontent du travail abattu, et ne regrette pas sa sortie.
En moins d’une année, Joël Pono Opape dit avoir réussi à sortir la société de sa mauvaise passe, et même à renflouer ses caisses. «Par la grâce de Dieu, en un an j’ai redressé la société Pizolub SA qui avait perdu plus de 60% de son chiffre d’affaires», écrit-il sur sa page Facebook. Créée en septembre 1978, la société avait connu d’importantes tensions de trésorerie entre 2014 et 2017. En 2017, Pizolub SA n’avait d’ailleurs réussi à réaliser que 28% de sa capacité de production. La faute sans nul doute à un système à bout de souffle adopté par un patron, Lucien Ozouaki, resté 30 ans aux commandes de cette entreprise.
Au moment de céder sa place, Joël Pono Opape qui s’était donné la mission de parvenir au «redressement pour une prospérité partagée», annonce deux derniers voyages pour le compte de la société, le premier en Afrique du Sud et le second en Arabie saoudite. L’ex-DG dit s’y rendre «pour négocier les fonds qui vont booster l’entreprise».