Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Nkoghe Bekale : «Il n’y a pas de détenus politiques au Gabon !»
Publié le jeudi 28 fevrier 2019  |  Gabon Review
Séance
© Primature
Séance de travail: Situation des agents en pré- recrutement au Ministère de l`Éducation Nationale
Jeudi 07 février 2019, il s’est tenu une importante réunion au Cabinet du Premier Ministre Julien NKOGHE BEKALE une rencontre portant sur le suivi des dossiers de pré-recrutement des agents du Ministère de l’Education Nationale.
Comment


Répondant à la charge du président du groupe Les Démocrates à l’Assemblée nationale, qui appelait à la libération des opposants détenus à la prison centrale de Libreville, le Premier ministre a affirmé, mardi, qu’il n’existe aucun prisonnier politique dans le pays. Julien Nkoghe Bekale les présente plutôt comme «des détenus de droit commun».

Sa réaction n’a pas manqué de susciter colère et réprobation au sein d’une partie de l’opinion nationale. Pourtant, répondant au souhait émis par Séraphin Akure-Davain de voir les opposants incarcérés à «Sans-Famille» libérés sans conditions, Julien Nkoghe Bekale l’a assuré : la présence à la prison centrale de Libreville de Bertrand Zibi, Frédéric Massavala ou Pascal Oyougou n’a pas de lien avec leur appartenance politique. «Au Gabon, nous n’avons pas de détenus politiques», a soutenu le Premier ministre lors de sa présentation de politique générale, mardi 26 février au palais Léon Mba.

Aux accusations du président du groupe Les Démocrates à l’Assemblée nationale, le chef du gouvernement a rétorqué que ces détenus, bien qu’étant tous membres de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) de Jean Ping, sont avant tout «des détenus de droit commun qui ont violé la loi». Il en a voulu pour exemple qu’en juillet 2016, Bertrand Zibi avait «posé un acte politique» en démissionnant du PDG et en enlevant son écharpe de député du 2e siège du département du Haut-Ntem devant le président de la République. «Il n’a pas été arrêté», a rappelé le Premier ministre.

Si Bertrand Zibi se retrouve à «Sans-Famille» depuis plus de deux ans, Julien Nkoghe Bekale a croit savoir que c’est «parce qu’on a attrapé des armes de guerre et de chasse dans son domicile». Or, a-t-il précisé, «c’est une infraction de droit commun». Le chef du gouvernement a d’ailleurs promis que «la loi va s’appliquer avec la plus grande fermeté», y compris pour le cas des autres détenus dont il a dit devoir leur incarcération au fait qu’ils aient, soit défié l’autorité de l’État, soit appelé à la haine.
Commentaires


Comment