L’Union européenne et la Commission de la Cemac ont signé une convention de financement de deux projets intégrateurs en fin de semaine dernière, à Yaoundé.
Il s’agit du projet de réhabilitation du chemin de fer entre Belabo et Ngaoundéré, deux villes camerounaises situées dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua. Le deuxième concerne, d’autre part, la construction d’une ligne de transport électrique haute tension reliant la région de l’Adamaoua (Cameroun) à Ndjamena (Tchad).
« Le développement des infrastructures de transport et énergétiques est capital pour booster les échanges, créer des emplois et améliorer le climat des affaires en Afrique centrale », souligne Carla Montesi, directrice de la coopération à l’Union européenne.
Dans le détail, il s’agit pour ce qui est du chemin de fer, de la réhabilitation de 300 km de voie ferrée et de la construction de 1000 km de ligne de haute tension entre le Tchad et le Cameroun, quant à l’énergie électrique.
Ces deux projets, de l’avis des autorités communautaires, vont contribuer au renforcement du corridor économique entre le Cameroun et le Tchad, et permettre l’amélioration des échanges et du quotidien des populations qui en seront directement impactées.
Toutes choses qui ont conduit Daniel Ona Ondo à manifester sa satisfaction pour la réalisation de ces deux projets. « C’est une avancée qui va permettre à l’intégration de prendre forme ; car nous avons besoin de financements pour nos économies », confie-t-il avant de conclure que « tout projet d’investissement est bon à prendre ».