La Grande Vision Nationale chère au Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a nécessité pour sa mise en orbite des fonds à l’image du projet symbolisé par le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), c’est– à –dire des moyens colossaux. La mesure adoptée en Conseil des Ministres ce 26 février 2019 visant à supprimer le bureau de Coordination, organe du reste, au coeur de la planification avec les différents ministères de la mise en oeuvre du plan précité, nous invite à nous interroger sur l’utilisation des budgets alloués pour un projet au final abandonné par son initiateur.
Pour doter le Gabon d’infrastructures modernes, le Gabon a investi des sommes à la mesure de la vision que dégageait le PSGE. Dans une interview accordée au Bimestriel le Monde de Demain, le chef de l’Etat soulignait avoir « … engagé un budget d’investissements de 500 milliards de F.CFA sur 2011 – 2012… Dans le cadre de notre schéma directeur national d’infrastructures, nous avons identifié 189 projets qui s’inscrivent dans 21 grands programmes. Le budget d’investissement est estimé à 10 000 milliards de F.CFA sur la période 2012 – 2016 ».
A ce budget vient se greffer, un apport de la Banque Africaine de développement (BAD) de 811 milliards sur la période 2016 à 2020. La directrice régionale pour l’Afrique de la BAD, Marlène Kanga, déclarait à l’époque que la diversification de l’économie restait la priorité mais surtout que « Cette nouvelle stratégie de partenariat reflète l’engagement de la Banque à soutenir la mise en œuvre accélérée de la stratégie Gabon émergent à l’horizon 2025…».... suite de l'article sur Autre presse