Le bureau directeur de cette branche du Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur a été contraint, hier, à cette décision, à la suite des violences dont ont été victimes certains enseignants et un doyen de faculté.
A la suite de la montée, ces derniers jours, de l'insécurité au sein de l'Université Omar-Bongo (UOB), le bureau directeur du Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec), section UOB, a appelé, hier, à la suspension des activités pédagogiques à partir de ce mardi 20 mai 2014.
Selon Mike Moukala Ndoumou, le président de cette branche, les actes de violence et de voies de fait ont atteint leur paroxysme avec les atteintes répétitives à l'intégrité physique et morale du corps des enseignants-chercheurs depuis le lundi 12 mai dernier. Ceux de la Faculté des lettres et sciences humaines en ont encore fait les frais hier : ils ont été sortis des salles de cours par un groupuscule d'étudiants cagoulés.
Cette décision de suspendre les activités pédagogiques dès ce jour intervient donc comme un ras-le-bol. Elle ne sera levée que si le retour total de la sécurité au sein de l'institution universitaire est assuré.