Selon le Fonds monétaire international (FMI), les recettes non pétrolières du Gabon devraient atteindre 17 % du PIB hors pétrole en 2019, contre 16,4 % du PIB hors pétrole en 2018.
Cette augmentation indique une intensification des mesures correctives des recettes pour 2018, et notamment l'élimination complète des exonérations fiscales ainsi que l'adoption de nouvelles mesures.
En outre, il faudra continuer d'améliorer l'administration des recettes pour atteindre l'objectif fixé. La fraude fiscale sera réduite grâce à un meilleur partage des données entre les administrations fiscale et douanière, et au renforcement de la surveillance des contribuables à la TVA et des retenues salariales à la source.
Le civisme fiscal dans le domaine douanier sera favorisé par la mise en œuvre complète du principe de paiement au comptant, au développement de méthodes de paiement en ligne et à la mise en œuvre d’ASYCUDA World.
Les dépenses courantes devraient diminuer de 0,8 point de pourcentage du PIB non pétrolier pour s'établir à 19,4 % à la suite d'une accélération des réformes de la masse salariale et d'une meilleure maitrise des dépenses non prioritaires. La fermeture de plusieurs organismes publics contribuera à réduire le déficit des comptes spéciaux.
Les dépenses d'investissement financées sur ressources intérieures devraient représenter 2,7 % du PIB hors pétrole, contre 1,3 % du PIB en 2018. Si les recettes pétrolières attendues s'élèvent à 6,9 % du PIB, le solde global (en base caisse) devrait atteindre 1,5 % du PIB. Les besoins de financement seront couverts par des financements extérieurs (1,8 % du PIB) et intérieurs (1,8 % du PIB), ce qui permettra de ramener la dette publique totale à 53 % du PIB.