Le Gabon présent à la 1ère conférence africaine sur le numérique ferroviaire

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Publié le mercredi 27 fevrier 2019 | Agence Gabonaise de Presse

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1ère conférence africaine sur le numérique ferroviaire

Le Gabon, à travers le Secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation de transport ferroviaire (Artf), Léandre Anoué Kiki, prend part, depuis le 25 et ce jusqu’au 28 février 2019 à Cape Town (Afrique du Sud), au premier Sommet digital du rail africain «Afrique : le continent de l'avenir digital du rail».

Une rencontre de haut niveau organisée par l'Agence de développement de l'Union africaine (AUDA-NEPAD) et l'Union internationale des chemins de fer (IUC) se tient du 25 au 25 février 2019 à Cape Town en Afrique du Sud. Elle devrait permettre d'élaborer la vision africaine du rail digital, dans le cadre de la vision du rail en Afrique à l'horizon 2040, définie en 2014 à Malabo, en Guinée Equatoriale.

Le représentant du Gabon, Léandre Anoué Kiki, Secrétaire Exécutif de l'autorité de régulation de transport ferroviaire (Artf), a souligné que ce sommet permet aux uns et aux autres de prendre conscience de la nécessité qui s’impose au monde ferroviaire, de prendre en compte la transformation digitale dans sa stratégie et de définir des standards africains, tout en partageant des expériences et réussites, à l’exemple du Maroc, de l’Egypte et de la Tunisie.

Ce d’autant que l’'initiative s'inscrit dans le cadre de l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA), dont le Réseau africain intégré de chemins de fer à grande vitesse (African Integrated High Speed Railway Network – AIHSRN) représente l'un des projets phares.

En effet, les 90 000 km de lignes de chemins de fer dont dispose le continent sont pour l'essentiel hérités de la colonisation. Ce réseau, trop fragmenté et concentré sur l'acheminement des matières premières vers les ports, reste à étendre et interconnecter, afin d'accélérer l'intégration économique de l'Afrique.

A ce propos, Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif de l'AUDA-NEPAD, a indiqué que la modernisation et l'extension des réseaux ferrés ne se feront pas sans les nouvelles technologies numériques, élément clé du transport «intelligent. Ces technologies nous aideront à réaliser un pilier clé de notre intégration régionale», a-t-il soutenu.

Au terme du conclave d’Afrique du Sud, une feuille de route sera dressée. De même que les principaux projets seront identifiés et une stratégie sera mise au point, en vue de la redynamisation de l'Union africaine des chemins de fer (UAC).

Emma Raissa Asssengone Minko

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