Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Faits Divers
Article
Faits Divers

Mouila : 10 ans de prison pour tentative de viol sur mineure
Publié le mardi 26 fevrier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Comment


Camille Diyema, gabonais, la quarantaine révolue, a été condamné, le vendredi 22 février, à 10 ans de prison par la Cour d’appel judiciaire de Mouila, la capitale provinciale de la Ngounié (Sud), pour tentative de viol sur Glécia Moutsinga Oumou Touré, âgée de 11 ans, dans la nuit du 5 au 6 décembre 2016, rapporte le correspondant local de l’AGP.

Dans la nuit du 5 au 6 décembre 2016 aux environs de 24 heures à Fougamou, chef-lieu du département de Tsamba-Magotsi (nord de la province de la Ngounié), la jeune Glécia Moutsinga Oumou Touré, 11 ans, craignant d’être réprimandée à cause d’une faute qu’elle avait commise, a quitté le domicile de sa mère où elle réside et est allée se réfugier chez son père. Malheureusement pour elle, elle va tomber sur le voisin de son père géniteur, sieur Camille Diyema qui, rentrant d’une virée nocturne, a trouvé la jeune fille devant sa porte, avant de l’inviter dans sa maison puis dans la chambre.

Il a été inculpé pour tentative de viol sur la victime. Ce sont les cris de la gamine qui vont amener ce dernier à abdiquer avant de s’endormir. Le lendemain, il a essayé d’acheter le silence de la jeune fille avec 500 francs CFA. Mais c’est sans compter sur la décision de la gamine de se confier à sa mère, qui va saisir la brigade de gendarmerie de Fougamou. Laquelle a procédé à l’interpellation, de Camille Diyema avant son déferrement.

«Toute tentative de crime qui aura été manifestée par un commencement d’exécution, si elle n’a pas été suspendue ou si elle n’a pas manqué son effet que par une circonstance indépendante de la volonté de son auteur, est considérée comme le crime lui-même», tout comme «le viol et tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature que ce soit, commis sur la personne d’autrui, sans son consentement, avec violence, contrainte, menace, surprise ou tromperie», a rappelé le procureur dans son réquisitoire citant les articles 6 et 256 nouveau du code pénal.

Sans pour autant minorer les faits, Me Nzigou, l’avocat du prévenu, a voulu trouver des circonstances atténuantes, arguant que son client a rompu volontairement l’acte qu’il qualifie d’agression sexuelle et non de tentative de viol s’appuyant sur l’article 255 qui dispose que : «Constitue une agression sexuelle, toute atteinte sexuelle ou tout acte de nature sexuelle, commis sur la personne d’autrui, sans son consentement, avec violence, contrainte, menace, surprise ou tromperie».

La Cour a condamné l’accusé à 10 ans de prison ferme. Il devra aussi payer 500 000 francs CFA à la victime à titre de dommage.

JPM
Commentaires

Dans le dossier
Faits Divers
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment